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Ce que j'aime, Paroles de ChaCha

Il était une fois… ou pourquoi la vidéo « écrire comme je respire » »#2

12/02/2014

Odete tremble…

Elle n’avait pas eu le temps de vraiment réaliser entre l’appel de son patron, la quête de sa tenue, le trajet en bus attrapé in extremis… Mais à présent, elle est bien là… tremblante…

Son patron est fébrile il est anormalement soucieux… Il scrute Odete mais n’ose pas l’aborder… C’est pourtant lui le patron… C’est lui qui l’a appelée !

Ce silence pesant devient insupportable et Odete s’écrie :

– Monsieur, dites quelque chose !

– Odete va t’habiller !

Elle est saisie sur place, il a crié encore plus  fort qu’elle ! Elle est tétanisée… mais s’exécute sur le champ…

Dans les toilettes confinés du restaurant, elle enfile une jolie robe longue ni trop habillée, ni trop simple… Elle effleure son visage maladroitement avec un pinceau qu’elle ne maitrise pas vraiment… Elle allonge la courbe de ses cils… et applique la touche finale… un rouge à lèvres rouge… comme la passion qui l’anime…

Elle entend la salle qui se remplit, elle entend le brouhaha des uns, le chahut des autres, les rires de ceux qui se retrouvent…

Elle croit reconnaitre certaines voix et en oublierait presque ce pourquoi elle est là…

Ce soir pas de tablier aux couleurs de Viana, pas de bières à servir, pas de Carne Alentejana, ni de Morue à Braz…

Non, ce soir elle devra nourrir les gens avec autre chose… Elle devra remplir leurs cœurs à défaut de leurs panses… Chatouiller leurs oreilles et non plus leurs égos…

Elle prend une grande inspiration, met un pied devant l’autre et se prend les pieds dans uns des pans de la robe… ça commence mal… et là elle réalise qu’elle n’a pas chauffé sa voix, qu’elle n’a pas répété et qu’elle ne sait pas ce qu’elle va chanter !

Putaindebordeldechiottes

Non mais Odete, Odete, Odete !!!

Elle a les larmes aux yeux, le cœur au bord des lèvres, elle veut s’enfuir, disparaitre, crier, mourir…

Une larme menace de s’échapper, elle renifle comme le ferait une enfant, bruyamment et désespérément… La porte des toilettes vient de s’ouvrir, devant le précipice de sa solitude… une cliente veut simplement aller aux toilettes…

Odete, sort d’un pas décidé et la pauvre cliente ne s’en remet pas… elle peste encore alors qu’Odete a déboulé dans la salle en trombe et d’un pas titubant plutôt que décidé… Elle se retrouve malgré elle propulsée près des musiciens qui grattent affectueusement les cordes de leurs guitares… Ils ont sur les lèvres ce sourire qu’ont les amoureux… ce sourire en coin à la fois tendre et plein de malice…

Ces accords ont un effet bénéfique sur elle et alors qu’elle commence à reprendre ses esprits Odete est ovationnée… Beaucoup l’ont reconnue, certains sont surpris mais tous s’accordent pour l’applaudir chaleureusement… Odete pleure, elle laisse les larmes couler car elle le sait… c’est malgré elle ce qui va lui permettre de prendre son élan…

Les musiciens, lui font chacun leur tour un clin d’œil… Il tapotent leurs guitares pour lui donner du courage, un silence vient de s’installer et l’on entend plus que ce tapotement qui bat la mesure… Pam pam pam, pam pam pam…

Odete joint ses mains comme une prière, elle lève les yeux et les referme…

Que la voix d’Amalia, soit avec moi…

…A suivre…

Paroles de ChaCha

Il était une fois… ou pourquoi la vidéo « écrire comme je respire » »#1

10/02/2014

Il était une fois une jeune femme prénommée Odete*…

Une belle brune à la peau claire aux origines lusitaniennes qui rêvait d’ailleurs… qui rêvait d’une vie qui n’était pas la sienne…

Passionnée et entière elle travaillait dans un restaurant en fredonnant et sifflant parfois entre ses dents, passant, virevoltant entre les clients…

Elle avait un talent, celui-là même qui lui permettait d’aller de l’avant… Odete ne vivait que pour lui…

Ni heureuse, ni malheureuse, les jours passaient semblables et monotones ou presque…

Une fois par semaine pourtant, son cœur retrouvait son palpitant… C’est dans « son » restaurant qu’elle touchait du doigt son rêve et c’est dans ce même restaurant qu’elle pouvait en silence vivre sa passion… le chant…

Une fois par semaine défilaient devant ses yeux des artistes aux robes longues, aux châles posés négligemment sur les épaules… Des femmes jeunes et moins jeunes venues chanter du Fado… Près d’elles Odete se sentait exister… Elle chantait dans son cœur leurs chansons, elle apprenait par cœur leurs répertoires et surtout connaissait par cœur celui de son idole… la belle, la grande… Amalia…

Si elle continuait à travailler dans ce restaurant ce n’est pas par manque d’ambition, au contraire… Mais elle ne se voyait pas ailleurs…

Son patron lui accordait souvent le droit de chanter ou plutôt marmonner pendant le service, car si elle chantait trop fort il semblait jaloux… car oui, les clients se retournaient sur Odete… Elle avait une aura ce je-ne-sais-quoi qui la rendait magnétique, elle était magnifique…

Et ce qui devait arriver, arriva… Un soir, à quelques heures du spectacle son « patron » est au pied du mur… L’artiste devant se produire est souffrante, elle ne pourra chanter ce soir là… Que faire ? Les tables sont réservées, le restaurant affiche complet dans quelques heures à peine… Le « patron » doit se rendre à l’évidence… Il DOIT faire chanter Odete… Il se rue sur le téléphone en priant les Saints Patrons qu’elle décroche sans tarder… Une, deux, trois tonalités… C’est affreux, il transpire… Enfin, elle décroche, le sourire dans la voix comme à son habitude…

– Odete, Odete, Odete, avez vous une robe, un châle ?

– Pardon ? Euh une robe ? euh oui, un châle, oui plusieurs même ! Mais une robe comment, pourquoi ? Calmez vous !

– Odete, tu CHANTES CE SOIR !!! il faut que tu viennes TOUT DE SUITE !

– Moi, chanter ? mais je ne suis pas prête, pas entrainée, vous n’aimez pas quand je chante au restaurant pourtant !

– Odete, ne discute pas VIENS TOUT DE SUITE !

Le cœur à l’envers, Odete fait les 100 pas dans son appartement, ouvre son placard et en sort une robe ravissante, une robe dans laquelle elle se sent bien… De toute façon pas le temps de faire des manières, cette robe devra faire l’affaire…

Elle arrive au restaurant avant les clients… comme à son habitude mais ce soir ce sera différent…

… A suivre…

Ce que j'aime, Mes prestas choux, Paroles de ChaCha

Ecrire comme je respire…

03/02/2014

Il y a à peine quelques semaines mon amie Héloïse, photographe professionnelle du duo TRENTIEME ETAGE (www.trentieme-etage.com) me faisait une confidence… Elle « voulait » un shooting d’inspiration…Aussi surprise que flattée, je ne comprenais pas bien ses motivations… pourquoi moi ?

Mon coeur battait la chamade, la magie opérait une fois de plus entre nous et cette complicité entretenue depuis des mois ne cessait de croître, elle se concrétisait d’ailleurs de la meilleure des manières !

Elle m’a alors confié qu’elle voulait quelque chose de « différent », quelque chose d’authentique…

Forcément, pour ça elle avait frappé à la bonne porte !

Oui mais comment lui dire que ce dont je rêvais depuis des mois était si « hors catégorie », si personnel…

Pour moi il n’y avait pas d’équivoque je voulais un shooting d’inspiration qui ait à voir avec mes origines… quelque chose qui coule dans mes veines… Quelque chose de noble…

Une invitation au voyage…

Elle m’a tout de suite dit BANCO !

Pardon, quoi ? pas d’objection, de conseil, d’exigence ? Non juste se caler une date…

Hum Hum… Larmes de joie, de fierté… J’étais en apnée… J’ai précisé à Héloïse qu’il n’y aurait pas d’artifices… des vrais personnes dont le métier n’est pas de poser, car ce que je voulais raconter était 100 % vrai…

putaindebordeldechiottes !!!

Elle me suivait à 10 000 % et dans le tourbillon du projet a embarqué son vidéaste de mari !!!

Le trio était formé : Héloïse, Maxime et Natacha…

Oui mais ce projet n’était pas viable sans des professionnels du sujet ! Car même si le thème était trouvé, ce serait mentir que de dire que je suis une experte sur le sujet…

Il me fallait désormais constituer « mon équipe »… rédiger le scénario, lui donner vie en images, ou du moins les inspirations…

Mon égérie il y a bien longtemps que je l’avais trouvée… il ne me restait qu’à lui en parler… la boule au ventre…

Odete DEVAIT coûte que coûte incarner mon égérie… Elle est parfaite : belle, gentille, à l’écoute et… authentique puisqu’elle est animatrice radio et maîtrise PARFAITEMENT le sujet…

Je lui dois beaucoup, car c’est elle qui a mobilisé les troupes, c’est elle qui a réussi à sensibiliser les gens aux projets… et de 2 acteurs, nous pouvons nous vanter d’en avoir eu 4…

J’ai écrit l’histoire en à peine quelques heures…

Je vous la raconterai très bientôt, avec mes mots… mais le plus important c’est de vous la raconter en images…

J’ai déjà trop parlé…

Ce que j'aime, Paroles de ChaCha

l’original(e)…

02/02/2014

Il n’est pas toujours facile d’être différent, de le sentir au plus profond de soi et… de l’entretenir…

Il n’est pas facile non plus à l’adolescence de savoir qui l’on est… on se cherche, on s’interroge et bien souvent personne n’est là pour nous apporter des réponses…

Je ne suis pas malade, du moins on ne m’a encore rien diagnostiqué psychologiquement ou « cérébralement » parlant, pourtant durant des années, trop nombreuses ont été les personnes cherchant à me mettre dans une case… à me juger…

J’en ri à présent mais quand vous êtes une ado mal dans vos baskets, en conflit perpétuel avec le genre humain, croyez moi, vous en souffrez, pour rester polie…

Etre différente mais sans signes extérieurs du genre piercing, tatouages, tenues provocantes… tel a été mon combat malgré moi…

J’ai toujours parlé fort, défendu l’opprimé, j’ai rarement eu peur d’ouvrir ma bouche pour défendre des causes ou des personnes pour peu que ça en vaille la peine.

J’ai souvent pris position que ce soit en cours, en famille… à croire que rien ni personne ne m’effrayait…

J’étais souvent le souffre-douleur de mes cousins, lesquels en majorité numérique me victimisaient, se payaient ma tête et se jouaient de mes faiblesses…

Paradoxe Paradoxal… Je parlais fort, gesticulais, jusqu’à me ridiculiser parfois sans pour autant dévoiler mes failles…

Elles étaient pourtant là mes failles, bien voyantes… Mais personne n’avait le temps de s’attarder dessus…

Alors on me prenait pour une Originale…

Originale… oui… mais pas suffisamment intéressante… Originale car il fallait une case… Originale donc… Originale point…

Il me fallait au quotidien rivaliser avec un petit frère qui prenait beaucoup trop de place, bah oui après tout je ne jouais pas au ballon, j’étais plutôt branchée danse, fringues et pas du tout petite fille à papa…

Je voulais qu’on me regarde, qu’on s’attarde sur moi, personne ne comprenait rien…

Originale… point…

Et puis un jour… j’ai décidé d’assumer… Quitte à être différente autant en faire mon fond de commerce…

Cà vous choque ?

C’est une expression bien évidemment démesurée… mais voilà j’avais choisi mon camp et même si cette révélation est arrivée tard au cours de l’adolescence, elle était bienvenue… elle m’a permis de mieux vivre « ma crise »…

Quand certaines buvaient, fumaient ou encore c… moi j’étais Sam, vous savez comme dans la pub « celui qui ne boit pas », j’étais la bonne copine sur l’épaule de laquelle on pleure ses amourettes déchues… J’étais celle qui raccompagnait, la bonne copine… Celle que l’on envoyait discuter avec les profs… La militante…

Je n’étais ni moche ni belle, j’étais transparente… ou presque… Originale… pas banale et effrayante…

J’avais souvent le nez dans les bouquins, ce qui me permettait de m’exprimer correctement et avec une sacrée répartie 😉 créant un fossé béant entre certaines personnes et… moi…

C’est dans les livres que j’ai compris que j’avais besoin de temps, plus de temps que la moyenne pour comprendre, apprécier, aimer…

Plus en tout cas, que les gens qui m’ont cataloguée ou jugée des années durant…

C’est aussi dans un livre que j’ai su… que j’ai connu mon premier VRAI grand coup de cœur… Celui assez fort pour me prendre les tripes et me pousser à me faire tatouer son nom sur le pied…

Sa Majesté Salvador Dali…

C’est ce peintre surréaliste espagnol qui a fait basculer ma vie… Suffisamment pour que j’entame presqu’une quête spirituelle pour le comprendre… Comprendre son œuvre… Comprendre en partie qui je suis…

J’ai donc compris que la différence avait du bon… que la différence s’assumait, que la différence se vivait bien et qu’elle permettait de vivre mieux…

Lorsqu’aujourd’hui encore les gens se tortillent pour déchiffrer mon tatouage… je ris… quand on me demande sa signification, je m’esclaffe… car voilà ce que je réponds : « Je suis une œuvre d’art… et comme toutes ses œuvres… Dali m’a signée… » Les gens restent stoïques… voire désarmés et moi… je jubile…

Originale… oui… assumée… oui…

Ne vous méprenez pas, je ne suis ni snob, ni supérieure… en rien…

J’éprouve simplement le besoin d’écouter mon cœur, d’écouter les gens, de me pencher sur leur vie, sur leurs maux…

Les gens qui me connaissent savent que je suis une éponge à sentiments… et souvent je m’oublie pour pouvoir rendre et voir les gens heureux…

Je suis « originale » et pas toujours rationnelle… mais qu’importe…

Je suis une œuvre d’art…

blog020214

Ce que j'aime, Mariage

ma précieuse… au placard…

26/01/2014

Aujourd’hui grand rangement à l’appartement ! Branle-bas de combat même, car tout ou presque y est passé !

J’ai commencé par le coin chaussures, j’ai ensuite attaqué le gros carton qui contenait une partie de la décoration du mariage et j’ai fini par un petit tour dans les penderies…

Et là, sans défense, suspendue à un simple cintre sous une housse aussi grise que le ciel d’aujourd’hui…

Elle était là… ma précieuse… Celle tant convoitée… Celle que j’ai envisagée des mois durant, celle dont j’ai rêvé …Celle que j’ai tant aimé…

Celle que j’ai porté pour l’un des plus beaux jours de ma vie… Ma robe de mariée était là… suspendue comme une vulgaire chose…

noir et blanc

Elle semblait sans défenses, entassée parmi les trop nombreuses affaires de Mini  Moi…

Cette penderie ne mérite même pas d’accueillir pareille merveille, cette penderie n’est simplement pas faite pour elle…

Du moins pas comme cela…

J’ai malgré tout une explication, à défaut d’une justification…

Il y a encore quelques semaines, il était question que je la vende… Oui, vous avez bien lu..

La vendre, la céder, m’en défaire, l’oublier, la monnayer, m’en séparer… Non pas pour renflouer mon compte, ni pour en tirer un juste prix, non, juste m’en séparer, car je ne me voyais pas la reporter… et que je ne voyais pas pourquoi la conserver me rendrait plus heureuse ou moins malheureuse…

J’ai eu le plus beau des mariage, j’ai eu la chance de la reporter lors d’un Trash The Dress plutôt original… Alors ?

trash the dress au Portugal (c) Paulo Teixeira

trash the dress au Portugal
(c) Paulo Teixeira

J’ai rencontré Laetitia il y a quelques mois, lors du Wedding Debriefing organisé par Lily Liste, Laetitia est la créatrice et le big boss de « J’aime ma robe« …

Petit bout de femme ultra dynamique, elle s’est presque étouffée lorsque je lui ai dit que je n’avais aucun état d’âme à revendre ma robe…

putaindebordeldechiottes auraient pu être ses mots, mais elle a carrément plus de retenue…

Elle a pris le temps de me présenter son concept… et aujourd’hui plus que jamais il est sérieusement temps d’y réfléchir…

« J’aime ma robe » est la première méthode de conservation pour la robe de mariée »… autrement dit on vous propose une solution miracle pour conserver votre précieuse comme si c’était une pièce de musée !

Votre précieuse, que vous viviez dans un appartement, une maison, que vous la gardiez dans votre cave, dans un placard, ne craindra ni l’humidité, ni les mites.

Laetitia m’a expliqué que les housses plastiques ou en intissé ne font pas forcément bon ménage avec nos précieuses, ni la gravité et la tension, encore moins l’humidité et  la lumière. Ce que je ne savais pas c’est que les cintres en bois ou en métal pouvaient abîmer aussi nos robes… et pour finir les variations de température…

On parle souvent de notre robe de mariée comme d’un bijou… Un joyau même, vu les fortunes que l’on peut investir parfois pour être la plus belle pour notre joli jour… Et vous un joyau vous le laisseriez comme ça négligemment ?

La question se pose donc d’investir dans un écrin qui nous permettrait de garder l’un de nos biens les plus précieux…

Tout est confectionné avec un coton de Fabrication Française et garanti à vie m’a certifié Laetitia et il existe plusieurs coffrets compris entre 82 € et 166 € appelés : Les Essentiels, Elégance, Couture ou Instants précieux…

J’ai d’ailleurs pu voir le tout en situation lors du Salon du Mariage au Carrousel du Louvre où Laetitia avait un magnifique stand.

Je vous parle de protéger votre précieuse mais les différents coffrets s’adaptent aux robes de baptême, aux robes du soir, aux costumes pour homme… et à toute autre tenue suffisamment chère à votre cœur…

« J’aime ma robe » a une bien belle identité visuelle, un joli logo, mais pour autant on peut lire sur le site que :« Les cotons et les sérigraphies utilisés par J’aime ma robe sont de Ph neutre et exempts de tout produit chimique. Ils ne contiennent aucun phtalate, aucun biocide et sont conformes au Règlement Reach (CE) n° 1907/200 6.  Notez que les critères de J’aime ma robe sont encore plus stricts que ceux appliqués aux vêtements des nouveaux-nés ! Ces Tests ont été réalisés par l’Institut Français du Textile et de l’Habillement (www.ifth.org). »

Donc, ne nous mentons pas, ma robe je ne vais pas la reporter de sitôt, mais j’envisage néanmoins de la pérenniser… de la protéger de l’épreuve du temps… de la ménager…

Car qui sait, peut être aurai-je envie de renouveler mes vœux, peut être serai-je à nouveau conviée au prochain Wedding Debriefing…

Peut être aurai-je juste envie de m’y glisser à nouveau, en secret, pour revivre seule devant mon miroir les merveilleuses choses qu’elle et moi sommes les seules à savoir…

 

Ce que j'aime, Paroles de ChaCha

supportrice malgré moi…

25/01/2014

Le destin nous joue parfois des tours et parfois ce que nous refoulons au plus profond de nous « fait » ou « refait » surface…

Pour ma part, j’ai grandi avec une passion malgré moi…

Cette passion vient de mon Papa, qui l’a transmise ensuite à mon « petit » frère… mais j’avais décidé qu’elle ne passerait pas par moi !

J’ai « subi » des heures de lavage de cerveau devant de multiples écrans, dans quelques bars, dans de nombreuses tribunes… et c’était une lutte quasi quotidienne…

De l’enfance jusqu’à l’adolescence, il en a été question chaque jour, tout le temps, sans relâche, mon Papa et mon frère me faisait, nous faisaient à ma mère et moi vivre un enfer !

Ensuite, j’ai rencontré celui qui deviendrait mon mari, Monsieur Doux qui ne s’est jamais mis en tête de partager avec moi sa passion…

Mais c’était pire…

Ce qui a terminé de m’achever, de me contaminer de tout ce que vous voudrez… C’est la vie, le destin, une rencontre et mon… travail !!!

Lentement mais sûrement, le virus déjà présent dans mes gênes veines, s’est propagé dans tout mon corps…

Et me voilà aujourd’hui, à 35 ans, supportrice d’une équipe de foot !

putaindebordeldechiottes ! nonmaisallôquoi !!!

Moi ChaCha, férue de mode, passionnée d’écriture, comment pouvais-je ne serait-ce qu’apprécier 22 individus courant après un ballon ???…

Parce qu’il me fallait une, voire des réponses précises, j’ai décidé de jouer le jeu et de mettre de côté quelques temps mes idées préconçues…

J’ai mis les pieds dans un stade et pas n’importe lequel… le stade Dominique-Duvauchelle, puisque c’est de l’équipe de l’USCL dont il est question…

Un vendredi sur 2 donc, je me rends à Créteil d’un pas décidé puisque cela fait partie de mes fonctions, mais ce que ne savent pas mes dirigeants c’est que j’y vais avec des yeux et une âme d’enfant…

Vous l’aurez compris, je ne peux ni ne dois y aller en mode « groupie » afin de garder tout crédit auprès des sponsors, clients, partenaires, spectateurs… mais parfois je l’avoue je suis borderline

Première étape, garer ma voiture dans le parking du stade … facile, puisque j’arrive environ 1 heure avant…(bon ok… j’ai dit les yeux et le cœur d’un enfant, pas que je devais y aller en poussette lol)

Je sors de la voiture et prends une GRANDE inspiration… Oui et bah… croiser des centaines de personnes en une soirée n’est pas forcément chose aisée, d’autant que les gens commencent à me connaitre et qu’il faut que j’ai une parole « censée » à leur adresser au moins…

J’y suis… je rentre dans l’antre du lion… ou plutôt celui des BELIERS puisque c’est ainsi que l’on surnomme les Cristoliens…

Et bien, vous pourrez me dire ce que vous voudrez, mais à cet instant précis et à chaque fois, je reçois la même décharge électrique, ce je-ne-sais-quoi qui me submerge… Cette tribune, cette pelouse, ce silence palpable et ces lumières qui m’entourent… commencent leur travail sur moi…

Je suis contaminée et étrangement je prends un plaisir non dissimulé à gravir chaque marche de la tribune présidentielle et à « surplomber » le terrain… ma poitrine se gonfle de fierté… J’appartiens à ce club… et je suis fière d’être là…

C’est aussi à cet instant précis, que je me rends compte que les explications « rationnelles » que je cherche, je ne les trouverais jamais, car être supporter ne s’explique pas forcément. Cette adrénaline que l’on sent monter jusque dans ses tempes jusqu’au coup d’envoi et qui contribue à faire battre son cœur plus vite pendant au moins 90 minutes, n’a aucune explication « rationnelle », hélas…

Après un grand tour d’horizon, quelques ajustements et consignes, vient le moment de m’installer en tribune…

Assise, coup d’envoi.. j’ai souvent le même réflexe en simultané, je me retourne afin d’évaluer le nombre de « supporters » de la tribune, ceux qui comme moi sont venus encourager « leur » équipe… Une fois cette « vérification » faite…

THE SHOW MUST GO ON…

Je ne vais pas m’étendre sur le déroulement d’un match… car chaque match est différent et selon les enjeux : championnat, coupe de France, coupe de la ligue… l’émotion est palpable, chaque but et chaque action a son importance…

Ce que je tenais à partager avec vous, c’est cette adrénaline et malgré le froid, malgré le manque d’envie parfois, on peut se laisser porter par une équipe, par des valeurs…

Le football fait partie de ma vie que je le veuille ou non… malgré les controverses, les polémiques, ce sport contribue à faire rêver des générations entières dans le monde entier…

En tant que femme, fille, sœur et collègue de footeux, j’avoue aimer partager avec eux cette joie de voir une, voire des équipes représenter « nos couleurs » : le Portugal, l’Espagne, le Portugal ou encore… l’USCL

Je n’ai pas leur expertise sur le sujet et je ne vois certainement pas les même choses qu’eux mais j’aime voir les gens heureux, enthousiastes… et même si mon canapé subit d’étranges assauts lors des matchs de la sélection portugaise, c’est avec un regard rempli de tendresse et de fierté que je regarde ce fou furieux dans mon salon…

Stade Dominique-Duvauchelle  vendredi 24 janvier 2014

Stade Dominique-Duvauchelle
vendredi 24 janvier 2014

Paroles de ChaCha

état des lieux #2

23/01/2014

En janvier, il est d’usage de se lancer dans une liste non-exhaustive de résolutions, bonnes ou moins bonnes, accessibles ou pas…

J’avais prévu de me lancer dans cette énonciation par ici, non pas pour ma « vraie vie », mais plutôt pour le blog et vous faire partager cela, mais j’ai choisi de procéder autrement…

J’étais pleine de bonnes intentions : vous dire que j’allais poster 2 à 3 articles par semaine, poster un tas de photos, suivre une VRAIE ligne éditoriale, créer 2 autres rubriques et bla bla bli et bla bla bla…

A quoi bon tout cela ? Si, depuis le début j’ai pris le parti d’écrire avec le cœur, de ne rien programmer,  d’écrire à l’instinct !

Vous dire que je passe à autre chose que le mariage, réflexion faite, serait mentir puisque c’est ce qui m’a donné l’envie et le courage d’écrire…

Le seul et réel engagement que je peux prendre envers vous c’est d’écrire au moins une fois par mois…

Des choses banales, d’autres moins, des choses vraies, des choses touchantes ou au moins qui me touchent moi 😉

Ne pas parler que de moi, mais plutôt des belles et moins belles choses qui m’entourent, mais toujours avec de jolis mots…

Il est des choses qui me tiennent à cœur en 2014 : un retour aux sources, à mes origines, un projet un peu fou qui, si tout va bien verra le jour la semaine prochaine ou encore l’anniversaire du blog le 9 mars prochain…

J’ai créé une rubrique dans le bandeau haut du blog « C Comme »… pour laquelle je vous solliciterai… Je vous donnerai une lettre, vous me donnerez un mot… et je devrai écrire autour de ce mot… un nom commun de préférence…

Je partagerai avec vous quelques recettes, mais uniquement des recettes testées et approuvées, photos à l’appui (d’ailleurs il sera bientôt question de pancakes ;-))

Je vous montrerai mes « modestes » créations, car oui 2014 est aussi synonyme de créativité ! J’ai investi dans une machine à coudre et je compte bien vous impressionner !

Enfin, je terminerai ce post en répondant à la question d’une fidèle lectrice : « C’est quoi le prochain compte à rebours ChaCha ? »

Ma réponse : la vie est un compte à rebours, le temps qui passe entre chacun de mes articles est un compte à rebours…

Il ne faut pas forcément attendre quelque chose de la vie ou de quelqu’un…

Le compte à rebours de ChaCha, c’est un cœur qui bat dans la poitrine de celle qui vous écrit ces lignes…

 

pomme coeur

Source internet

Ce que j'aime, Mariage, Mes prestas choux, Paroles de ChaCha

une wedding-sortie parisienne… #1

20/01/2014

Le 11 janvier dernier, je me suis levée presqu’aux aurores et en essayant de faire le moins de bruit possible…

J’ai effleuré Monsieur Doux qui dormait profondément et suis allée refermer la porte de la chambre de Mini Moi sur la pointe des pieds…

J’avais le cœur léger et j’étais excitée comme une puce… Une matinée de liberté m’attendait, pour moi l’aventure commençait !

Sur une chaise j’avais préparé la veille ma jolie tenue et mes bottes fétiches, ou plutôt une de mes paires fétiches !

bottes

J’étais pressée d’arriver et à la fois je stressais à l’idée de rencontrer LA personne qui a contribué à ce que mon mariage ressemble à ce que je voulais… MA graphiste… devenue amie UNE POINTE D’EPICES alias Madame S. J’allais rencontrer également une autre graphiste et créatrice COM’EN HARMONIE, alias Madame M… avec le même trac !

Je savais que j’allais également croiser des visages de personnes avec lesquelles je discute depuis des mois et des mois et il me tardait d’arriver !

C’est donc au volant de mon bolide que je me suis rendue à la LOVE ETC

Car non, j’ai beau ne plus être une Bride to Be, comprenez future mariée, non je n’ai pas renoncé à certains événements mariages surtout quand il est question de TRES jolies choses, en plus de rencontrer de TRES jolies personnes…

Quelques minutes plus tard, me voilà téléportée au cœur du Marais, le cœur battant la chamade et le Dieu du Stationnement avec moi puisque je trouvais une place tout près et sans tourner 100 fois dans le quartier…

Je m’avance sur le trottoir de la rue des archives, le cœur battant la chamade, je commence à me poser 1 milliard de questions… et si je ne lui plait pas et si le charme n’agissait pas… ET SI JE NE LA RECONNAISSAIS PAS !

putaindebordeldechiottes !

Prise de panique, je décroche mon téléphone et prévient Madame S que je me trouve à quelques mètres d’elle, je prends une grande inspiration lorsqu’elle me dit qu’elle et Madame M sont devant… Punaise… Quelle épreuve….

Enfin, j’arrive… le palpitant qui palpite, mon ventre qui gargouille comme si j’allais passer un examen…

Putaindebordeldechiottes, qu’est ce que je suis balotte, pour rester polie !

Et là devant moi, Madame S, triomphante m’adresse son plus beau sourire et je me pétrifie !! Le sourire mutin de Madame M me fait vite redescendre sur terre et me sentir un peu moins bête et surtout surtout, je sais à cette seconde là que je suis heureuse d’être là…

Après de chaleureuses accolades, on se décide à franchir le seuil du Salon Mariage le plus parisien et le plus hype qui soit… Le rendez vous des futurs mariés de la Capitale, mais pas seulement… Un rendez vous incontournable que j’ai eu le plaisir de découvrir l’année dernière à la même époque à l’occasion de mes préparatifs de mariage.

Ce salon est important pour moi, car c’est là que j’ai rencontré la créatrice de ma couronne de fleurs portée pour mon mariage religieux, NUAGE COLORé. Sachez donc que si vous vous mariez en France ou à l’étranger comme moi, vous pouvez tout à fait, faire appel à de chouettes prestataires basés dans l’Hexagone !

Mesdames S et M avaient assisté à l’after work la veille et avaient déjà fait leur « petit tour », elle m’accompagnaient donc et en leur présence j’avais un mal fou à me concentrer sur toutes ces jolies choses qui m’entouraient !

Le salon était encore « parcourable », les futurs époux n’avaient pas encore tous débarqué au salon et c’est avec plaisir que j’allais de merveilles en merveilles… J’ai craqué chez My Sweet Boutique  pour des pelles à bonbons ou encore chez Mulot Bricole pour un bracelet grigri qui me faisait de l’œil depuis l’année dernière…

mulot

photo du site mulot bricole

Et oui, car la tentation est là presque à chaque fois que tu poses les yeux sur de jolies choses… Comme je ne peux pas me racheter une robe de mariée, j’ai dû compenser comme je pouvais…

Nous nous sommes fait tirer le portrait en compagnie de Madame C, alias CREME DE PAPIER qui a fini de me convaincre de me faire fabriquer un tampon « aux couleurs » du blog… La commande est passée, ou presque 🙂

Je suis évidemment passée sur le stand So Helo, je me suis même retrouvée nez à nez avec la créatrice avec laquelle je discute depuis quelques temps et dont j’ai le plaisir de « liké » les créations sur Facebook… mais là comme une abrutie finie (ou pas) que je peux être… impossible de sortir un son de ma bouche… je la regarde, je meurs d’envie de l’aborder… au moins pour lui dire que ce qu’elle fait est magnifique… MAIS RIEN ! comme une GROSSE imbécile pour ne pas dire une grosse conne, je reste là… stoïque ou presque…

Bref, passé cet épisode grotesque, il a fallu quitter les lieux et laisser la place aux amoureux, enfin la vérité c’est que nos estomacs respectifs commençaient à crier famine ! Et c’est à 3 que nous sommes allées déjeuner et refaire le monde…

J’ai adoré cette matinée prolongée, cette nouvelle parenthèse wedding qui est en fait la vraie vie, car la vie ne s’est pas arrêtée à mon mariage, ni à ses préparatifs… il y a des gens qui ont compté et qui comptent encore et toujours…

J’ai repris le volant de mon bolide, me suis déchaussée en arrivant à la maison et c’est à nouveau sur la pointe des pieds que j’ai ouvert la porte de la chambre de Mini Nous qui faisait sa sieste…

J’ai ensuite quittés « mes beaux habits » pour enfiler ma panoplie de maman… J’ai enfilé mes Vans, j’ai regardé mon mari, un sourire radieux dessiné sur mes lèvres… J’avais eu ma parenthèse… J’en avais besoin… J’étais là pour eux à 800 % après cela…vans

Sans m’en rendre vraiment compte je me suis écrié : Chéri… C’est parti mon Kiki !!!… Et tous les 3 avons ri en choeur et de bon cœur…