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J’aurai pu dû, commencer par là, commencer par lui, commencer par nous 2…
Je ne l’ai d’ailleurs sans doute pas fait avant car je le connais Monsieur Doux…
pas du genre à s’exposer, pas du genre à trop en dire ou en faire…
Mais la tentation est trop grande j’aibesoindeparlerdeceluiquejaime…
Il y a tout juste 5 ans par une après midi de janvier, nos regards se sont croisés à St Germain des Prés (la rime n’est pas volontaire… mais bien placée…)
J’ai donc déboulé dans la petite vie tranquille de Monsieur Doux, grâce à internet…
Après un temps certain à discuter par messageries interposées, nous avons sauté le pas…
et ne nous sommes plus quittés !
Bon on redescend sur Terre…
çànapasnonplusétérosetouslejours
Nous vivions chacun tout seul, dans nos chez nous respectifs, il a fallu que l’on s’apprivoise et que l’on se défasse de certaines habitudes de « vieux célibataires »…
Mais le plus GROS challenge… c’est notre différence ou plutôt nos différences !!!
Moi ChaCha, montée sur pile, qui à peine la bouche ouverte ai du mal à contrôler les décibels qui s’en échappent…
Gesticulant comme une latine que je suis pour illustrer chacun de mes propos…
Pas forcément très à l’aise avec mon corps mais ayant besoin d’occuper l’espace à tout prix…
Cherchant toujours le mot pour rire, car je ne supporte pas les silences pesants…
et démonstrative au possible… maisquestcequelleacellelà ???
Face à moi, aux antipodes de tout çà, de tout moi… Monsieur Doux…
Un garçon tranquille et taciturne… Super discret… SUPERPASMOI !!!
Au début çà fait forcément des étincelles…
allôestcequonestbienrégléssurlamêmefréquence ???
Nombreuses ont été les questions existencielles (et oui encore elles !), les crises de nerfs, les remises en question (surtout moi, je crie pour tout et rien…)
Mais on s’est accrochés l’un à l’autre… comme une moule à son rocher (bah quoi, z’aimez pas les moules ???)
Pour prendre un peu de recul, nous avons tous les 2 pris l’avion direction la Croatie, avec entre autres excursions une petite escapade d’une journée à Venise…
Bien décidés à faire le point, sans pour autant se prendre la tête…
Je ne sais pas si l’on peut parler de « révélation » car au plus profond de nous mêmes, nous le savions sans doute depuis longtemps…
Ce voyage nous a plaqué notre amour en pleine figure !
La complicité qui nous unit a toujours été telle que nous finissions par ne plus la voir ni même la distinguer, tellement la peur de l’engagement nous aveuglait l’un comme l’autre…
Ces cris, ces heurts, n’étaient ni plus ni moins qu’un signal d’alarme qui signifiait
jetaimedetoutemonâmenemequittejamais…
c’était juste une question de décibels… car je criais toujours plus fort… trop fort…
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