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je prends la plume pour ..., Récits imaginaires

la fille à la sucette #1

07/02/2016

Il avait l’habitude de la croiser à l’entrée de la fac… Elle était toujours au milieu d’une dizaine de filles, quelques gars parfois… Elle avait toujours un bâton blanc ridicule au coin de la bouche qu’elle retirait parfois quand ses copines n’avaient pas l’air de comprendre un traitre mot de ce qu’elle disait…

Elle portait toujours un jean serré, enfin moulant quoi… Des converses, il croit bien qu’elle en avait de toutes les couleurs et lui, détestait ça les converses… pas féminin du tout… Mais il n’arrivait pas à détacher ses yeux de cette fille et de ce truc blanc qu’elle faisait valser avec sa langue…

Il était là chaque matin, dans ce petit café devant sa tasse, pour se donner du courage pour affronter une énième journée de ce boulot de merde, ce boulot qui lui permettait de se nourrir, mais pas de s’épanouir… Mais en regardant cette fille au milieu de ses copines, chaque matin, cette routine là ne lui déplaisait pas, cette vue là non, enfin, si un peu… ce bâton blanc qu’est ce que c’était vulgaire !

Il s’était promis de le lui dire un jour, pour son bien à elle et puis le sien aussi, faut pas déconner, quitte à la regarder, la dévisager, autant qu’elle soit parfaite. Il mourait d’envie d’aller lui parler, mais dans son bleu de travail ridicule et toutes ces tâches de peinture, elle aurait rigolé, elle ne l’aurait jamais considéré ni pris au sérieux… Quand on va à la fac, on fréquente pas des mecs comme lui, enfin c’est ce que ses copains de chantiers lui répétaient… C’est forcément une fille à papa, « une gosse de riche », lui avait dit une fois son copain Miguel. Lui, bizarrement il était attiré par elle, c’est pas qu’elle était super belle, en plus qu’est ce que c’est moche les converses ! mais il avait envie ou besoin de croire qu’elle était différente…

Chaque matin il trainait des pieds autant pour aller travailler qu’à l’idée de la « quitter », ce foutu chantier, ces collègues avec lesquels il n’avait rien envie de partager… Quelle galère… Mais elle, elle il était sûr qu’il devait l’approcher, tenter quelque chose… Risquer… C’est vrai quoi on a qu’une vie ! Il la voyait le matin, chaque matin, elle dans ces maudites converses et son bâton blanc à la bouche et lui,  dans son éternel pantalon de chantier tout tâché.

Il devait connaître son emploi du temps… Oui mais comment ?

Ligne-pointi

Alors voilà… ça fait très longtemps que j’écris c’est ma passion pour celles et ceux qui me suivent et me connaissent… le blog a commencé sans beaucoup de photos…

Si vous en êtes d’accord et si cela vous plaît je vous propose un petit jeu…

Si vous voulez connaître la suite de cette nouvelle… laissez moi un petit « encore » rien de plus,

sous ce post et j’alimenterai cette histoire 🙂

Qu’en pensez vous ? Vous me suivez ? Attention, il me faut au moins 10 « encore » sous le post ^^(pas de la même personne), faites le lire par votre famille, vos ami(e)s et donnons vie ensemble à cette fille à la sucette, son admirateur et ses copains de chantier… Je propose d’intégrer cette histoire parmi les différents articles du blog… oui c’est risqué, oui il faudra sûrement être patients, mais pour ne rien rater abonnez-vous justement !

Je compte sur vous ! Merci <3

Soyez heureux ! Soyez à l’heure !

Bisous

je prends la plume pour ...

fais-moi valser

10/01/2016

Entre sans faire de bruit

Défais ta cravate et balance tes chaussures dans l’entrée

Cherche moi, puis trouves moi

Enlève ta cravate et accroche la autour de mon cou

Enlace-moi, regarde-moi dans les yeux, non ne parle pas…

Fais moi danser

Fais moi valser

Fais-nous perdre l’équilibre…

Eclate de rire, oui, fais nous rire

Chut, ne parle pas, non je ne me suis pas fait mal

Redresse-toi, redresse-nous

Reprenons la danse

Serre-moi fort contre toi

Non, non ne parle toujours pas

Souris, ne t’arrête pas de sourire

Laisse-toi aller, laisse-nous partir

Danse,

Fais-moi danser

Danse

Fais-moi valser

Redeviens le temps de cette danse

Cet être que j’ai tant aimé

Oublions les soucis, oublions la routine

Fais-moi valser

Fais-moi tourner jusqu’à perdre pied…

Ferme les yeux, fermons les yeux sur les problèmes

Ouvrons nos cœurs sur nos Je t’aime

Fermons les yeux sur nos peines

Fais-moi valser…