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Pas banal, le grand retour de mon compte à rebours, puisque je vais vous parler d’un mal qui m’a rongé et qui,
malgré moi me ronge encore…
Je n’avais encore jamais connu cela… Un bonheur qui te porte aux nues*, qui te transporte tout court et qui entraîne avec lui ta famille, tes amis… Tu les vois tous plus beaux que dans tes rêves, le monde entier resplendit, un sourire béat dessiné sur ta face pendant 24 heures chrono…
Cette journée dont tu as rêvé depuis ta plus tendre enfance, dépasse toutes tes espérances…
C’est le jour de TON mariage, un rêve éveillée… Le 18 août 2013…
Il faut le dire, j’ai TOUT eu : la robe parfaite, le mari parfait, des parents parfaits, une famille parfaite, des demoiselles d’honneur parfaites, des invités parfaits, des prestataires parfaits, parfaitement parfait…
Oui, mais…
C’est sûrement pour cela que ce fut si violent, vicieux et latent à la fois…
Je me connais par cœur, j’étais anormalement calme, anormalement compréhensive, anormalement pas moi dans le corps d’une autre, dans la tête d’une autre… je flottais au dessus de mon propre corps… C’est étrange car çà n’était en rien désagréable et à la fois je savais que je maitrisais tout… ou presque… paradoxe… paradoxal, j’en conviens…
Je me trouvais belle, je trouvais tout beau, je parlais à tout le monde, je dormais bien, j’étais SI sereine…
Violent, vicieux, latent…
Il était là depuis le début… J’aurai dû m’en douter… Bien dissimulé sous des couches de tulle…
Au lendemain du mariage, j’ai eu 35 ans… Sur le papier j’étais devais être comblée j’avais TOUT :
mariée, un enfant, un appartement, un boulot sympa, une chouette famille, des amis au top…
Violent, vicieux, latent…
Après 4 semaines de vacances et un mariage, j’emportais sans le savoir dans mes valises les prémices de mon très cher Wedding Blues…
A peine débarquée sur le sol parisien, ce n’est pas le jet lag qui m’a frappé en pleine face, c’est ce je ne savais pas quoi qui m’a tout de suite attrapé les tripes, arraché le cœur et m’a fait me sentir si mal que je me suis enfermée dans un monde parallèle…
Le cœur n’y était pas, je n’avais pas encore les photos pour combler ce vide inexplicable, intolérable…
La douleur physique était telle qu’elle attaquait forcément mon mental…
Ranger les valises, faire tourner des machines, retrouver un appartement en travaux et ne pas avoir le cœur à la fête…
Comment peut on redescendre aussi vite ??? Comment la routine peut elle reprendre ses droits…
Vous qui me lisez devez vous dire que j’ai perdu la tête, que je suis égoïste, voire égocentrique… Il est des choses bien plus graves dans la vie, mais croyez moi, si vous aviez ressenti cette même douleur, vous seriez sans doute allés consulter !
Violent, vicieux, latent…
A suivre…