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Ma vie de maman, Paroles de ChaCha

Ce qu’il me reste…

22/07/2018

Je ferme souvent les yeux fort, très fort et je fronce tout autant mon nez fort, très fort, comme une enfant… comme l’enfant que je suis et que je resterai… Comme l’enfant qui ne veut pas oublier…

Je ne tente pas de me persuader, je cherche simplement, souvent à me souvenir. Je peine, c’est difficile car le temps efface les paysages, les voix, les visages et pourtant… ils ont bien existé…

Des nuits, des jours, des chansons, de l’amour… Et puis des odeurs aussi, ces parfums de fruit, d’épices, de vin, d’eau de vie et de licor café…

Tout ça je l’ai bien vécu, vu, senti et de tout mon être je veux m’en souvenir jusqu’à la mort.

Je me souviens avec difficulté certes, mais j’entends encore les rires, les cris, les chamailleries, la vaisselle qui s’entrechoque, les grandes tablées souvent trop bruyantes.

Je me souviens des mains qui coupent, qui épluchent, de ces couteaux tranchants. Je me souviens du cuivre, des rosaires et des livres de messe. Je me souviens de la naphtaline, des traversins et des chambres aux murs fins, j’entends encore j’en suis certaine les ronflements.

Je me souviens du rouge à lèvre et du rouge à joues, du parfum, des foulards et des sacs à main. Je les revois bras dessus, bras dessous allant à la messe.

Tout ça je l’ai bien vécu, vu senti de tout mon être et je veux m’en souvenir jusqu’à la mort.

Je me souviens des voyages, longs, très longs parfois trop longs et de l’excitation à chaque mètre qui nous rapprochait de notre destination.

Je me souviens des montagnes, des virages, del rio, des ponts, des montées et des descentes.

Je me souviens de la musique, des fêtes du village, des rires…

Je me souviens de mes premières libertés, de mes premières veillées c’est là bas et pas ailleurs que tout était possible ou presque.

Je me souviens de la peur ou plutôt de la grosse trouille à la nuit tombée quand il fallait monter cette pente.

Je me souviens de ces légendes que tout le monde inventait et que je ne pouvais m’empêcher de croire.

Je me souviens que l’on était tous cousins et que j’étais la fille du portugais, c’était mon passeport, encore mieux si je disais que j’étais la petite fille de Maria do Lumbeiro.

Je me souviens de ces mots qui se bousculaient dans ma tête mais que je prenais grand soin de prononcer, fière comme tout.

Je me souviens, oui, car ils étaient bien là, ils étaient bien vivants et c’était mes grands-parents…

Je n’ai pas choisi, non, pas choisi du tout, tout s’est imposé à moi… Ma maman est espagnole, mon papa est portugais, ils se sont rencontrés en France et c’est là que je suis née, encore une fois je n’ai rien demandé.

Je n’ai rien demandé non plus, quand en grandissant mes parents m’ont inscrite à l’école portugaise, au catéchisme portugais et qu’ils ont construit leur maison au Portugal. Je n’ai pas choisi pendant longtemps les destinations des vacances…

J’étais la portugaise, rarement l’espagnole et pourtant… Je me souviens, oui, car ils étaient bien là, ils étaient bien vivants et c’était mes grands-parents… 

La vie est ce qu’elle est et chacun se construit comme il peut… Certains refoulent, d’autres revendiquent, d’autres encore renaissent…

J’ai toujours eu du mal avec ma double voire triple culture, car l’une prenait forcément le pas sur l’autre et je n’avais pas d’explication.

Les choix de mes parents ne sont pas les miens, aujourd’hui plus que jamais j’ai besoin de dire à mes enfants qu’ils ont eux aussi cette double voire triple culture et qu’ils doivent en être fiers.

Je ne suis pas snob, je ne m’invente rien. Aujourd’hui si je parle en espagnol à mes enfants, même en faisant des erreurs, même en cherchant mes mots ce n’est pas pour faire genre, ce n’est pas pour manquer de respect à quiconque, c’est là bien tout le contraire. L’Espagne fait partie de moi, de ma vie, elle coule dans mes veines et chaque mot que je prononce me rapproche de mes racines, de mes grands-parents que j’aimais tant.

Ne pas parler à mes enfants en espagnol serait pour moi justement une erreur, ce serait comme nier qui je suis, nier mes racines et pire encore faire comme si mes grands-parents n’avaient jamais existé. C’est la langue qu’ils m’ont enseigné, c’est ce qu’ils m’ont transmis, c’est dans cette langue qu’ils m’ont aimée.

Aujourd’hui encore cela fait des histoires, ça anime des discussions je dois me justifier, alors je pose ça là une dernière fois.

Le monde est assez vaste et chacun peut facilement trouver sa place sans avoir sans cesse à se justifier.

Mes grands-parents sont partis, ils sont morts et dans ma bouche, dans mon cœur, chaque mot prononcé dans leur langue, c’est ma façon de les maintenir en vie et de leur dire merci…

Un beso

Ma vie de maman, Paroles de ChaCha

Je suis une maman bilingue : hablo español con mis niños

21/03/2017

Enfant, adolescente ou jeune adulte, j’ai toujours pensé, voulu, être maman. Dans mes rêves, ou les actes que je pouvais reproduire enfant, il était évident que je partagerai une de mes langues maternelles… Oui mais laquelle, puisque d’un côté ma maman est espagnole et de l’autre, mon papa est portugais…

C’est mon histoire, mon adolescence et mon ressenti qui m’ont permis de choisir, ou plutôt mon instinct qui m’ont poussée à choisir l’espagnol.

J’ai choisi la langue du cœur, plus que celle de la raison. J’ai souffert, oui on peut le dire et j’en ai déjà parlé ici et , que mes parents aient choisi de privilégier le portugais et le Portugal au détriment de l’Espagne.

Je ne juge pas, même si aujourd’hui maman à mon tour, j’ai toujours du mal à comprendre je me dis que mes enfants qu’on le veuille ou non baigneront dans les 2 origines et les 2 langues.

Monsieur Doux ne s’est jamais opposé à ce que je parle espagnol à Mini Moi1, bien au contraire ! Il m’a encouragée et parfois défendue lorsque certaines personnes ne respectaient comprenaient pas ce choix.

C’est merveilleux, jusqu’à présent nous avons passé nos vacances d’été, donc les plus longues, au Portugal et grâce à moi, oui moi, Mini Moi1 a, non seulement l’oreille entrainée, mais en plus il comprend ou a des pistes de compréhension qui lui permettent timidement de ne pas se sentir exclu, le portugais ayant quelques similitudes avec l’espagnol ou du moins les mêmes bases. (merci le latin !)

Comme durant mon enfance, le temps passé en Espagne sur les Terres de ma maman est anecdotique et ne lui permet pas de pratiquer correctement la langue, toutefois quel bonheur de voir un sourire, un rire, une complicité entre lui, ma marraine, mon oncle et ma cousine, la future marraine de Mini Moi2.

J’avoue qu’en grandissant le regard des autres est devenu pesant, ou du moins la pression que je me suis mise.

Je m’explique : il m’est parfois difficile en public de m’adresser à mon grand en espagnol car je redoute le regard de ses camarades, je redoute l’exclusion, c’est idiot je sais bien. A tel point que je lui parle de moins en moins en espagnol, sauf à la maison ou dans l’intimité (la voiture lol, en petit comité…). J’ai peur aussi de faire des fautes et que de parfaits hispanophones puissent me juger « mais qu’est ce qu’elle a celle là à se la jouer espagnole alors qu’elle n’a pas le niveau »… Ce qui me sauve c’est que j’ai un bon accent ^^. Il y a aussi ce que je craignais, Mini Moi1 qui me demande pourquoi je lui parle espagnol et pas portugais…

Bah oui quoi ? ses grands parents maternels vivent au Portugal, ses grands parents paternels vivent ici mais parlent le « frantougais » merci José Cruz pour l’expression découverte grâce à toi… 😉 Il se rebelle, mais la chance que j’ai c’est que la langue du cœur, la langue de la tendresse et de nos moments rien qu’à nous est l’espagnol et c’est ce qui nous réconcilie…

{ petite parenthèse, on parle tous le « frantougais » quand on est immigré ou enfant d’immigrés donc ce n’est pas un problème 🙂 }

L’arrivée de Mini Moi2, m’a remise sur les rails… Je suis bien décidée à lui parler exclusivement en espagnol, ce qui m’aidera à renouer ou presque avec mon grand. Tout comme avec le premier il y a des rituels qui font toute la différence : les berceuses en espagnol que j’invente, ou que je trouve sur internet, les comptines, les câlins en espagnol, le rituel du bain en espagnol, celui de l’histoire du soir en espagnol, nous commençons à avoir une sacrée collection de livres… A table, ou encore dans la voiture… et puis les mots d’amour… les mots d’amour glissés dans leurs oreilles… les encouragements en espagnol… et puis tant pis si le français vient interférer car évidemment il me manque un peu de vocabulaire, bien sûr me falta practica.

C’est une chance incommensurable de pouvoir parler une langue étrangère, elle est triplée pour ma part puisque je parle aussi portugais et anglais et cette dernière me fascine.

Je ne peux qu’encourager ma génération à faire de-même, c’est à dire faire de son mieux… Instaurer des rituels, des mots d’amour, la complicité ne sera que plus forte et tant pis si on fait des erreurs et tant pis si on nous regarde de travers…

J’ai lu, entendu qu’un enfant devait avoir un seul référent par langue, voilà pourquoi je ne peux pas leur parler portugais en plus… (deja les mélanges français/espagnol aie aie aie) 

Je m’accroche, je ne dis pas que c’est simple tous les jours… Justement ces jours où je doute, ces jours où parfois je me trouve nulle, je pense à 2 personnes qui de là-haut veillent sur moi et je pense, doivent être fières : mi abuela y mi abuelo. J’ai manqué d’eux et ils me manquent aujourd’hui et chaque jour un peu plus… Bien sûr je suis très attachée à ma famille paternelle, mais ce n’est pas pareil, ma grand mère je la voyais souvent ici, alors qu’en Espagne c’étaient des instants volés, quelques jours, bien trop courts suspendus dans le temps, dans la chaleur des montagnes. Une grande famille et des grands parents que l’on avait peur de fatiguer, de gêner dans leur, pourtant grande maison.

J’ai aimé d’amour mes grands parents qui m’ont fascinée, j’ai détesté ces jours trop courts où pourtant je ne pensais qu’à m’amuser dehors, je m’en rend compte aujourd’hui adulte.

Je remercie les racines qui poussent en moi de plus en plus en vieillissant, en devenant maman (comprenne qui pourra) : l’importance de l’Espagne, l’importance du Portugal dans ma vie, dans nos vies, celle de ma famille, celle de mes enfants… Je remercie ce patrimoine de faire qui je suis aujourd’hui, une touche à tout, curieuse et ouverte sur le monde.

Me faltan palabras claro, para decir cuanto quisiera que mis niños puedan entender lo importante que es para mi, poder transmitirles el amor y el cariño que tengo para España, para mis abuelos y claro para mis padres… Hay que valorar quienes somos…

Ligne-pointi

Sean felices !

Sean puntuales !

Besitos

ChaCha

 

Ma vie de maman, Paroles de ChaCha

mes 10 commandements… oups… mes 10 résolutions 2015 au moins !

23/01/2015

Voilà, voilà, à mon tour de tomber dans le « cliché » des bonnes résolutions…

Enfin, je dis cliché mais personne ne m’a rien demandé.. Je crois que ça me fait du bien finalement de coucher sur le papier virtuellement ce que je DEVRAIS faire avec un grand D ou ce que je fais déjà mais que je devrais surtout pérenniser… (oui parce que c’est bien joli tout ça, mais si c’est pour que tout retombe comme un soufflé…)

Donc voilà un petit classement de ce que voudrais/pourrais/espère/devrais faire ou que je fais déjà pour que ma vie soit meilleure (mouhahaha rien que ça), c’est un encouragement personnel et une manière de relativiser aussi…

1. NE PLUS ME RONGER LES ONGLES

ma main et c’est pas joli joli…

bah oui quoi ! à quoi ça sert d’avoir de jolies bagues (et d’en vouloir d’autres… chéri si tu me lis… ;-)) si c’est pour m’abîmer les mains à chaque pic de stress ou d’ennui…Plus d’excuses crotte !!! D’autant que j’adore le vernis et puis les mains c’est l’une des premières choses qu’on regarde… Quoique perso je regarde les chaussures et les fesses, oui tu as bien lu !!! Pour les ongles ce n’est pas gagné mais promis je ferai de mon mieux…

 

2. MANGER ET CONSOMMER DE PLUS EN PLUS BIO

Depuis que Mini Moi est né, Monsieur Doux prend plaisir à lui acheter des fruits et légumes bio… D’abord il allait au marché et puis on a trouvé un magasin BIOCOOP près de la maison et on a élargi aux pates bios, aux farines bios et on mange beaucoup de produit à base de céréales bio… C’est bon pour la santé parait-il et bon pour le transit aussi 😉 Il y a peu j’ai découvert aussi la Gamme de Produits Rainett Bébé Bio que j’ai pu tester et dont je vous parlerai dans quelques temps 😉 et j’utilise d’ailleurs leur Liquide Vaisselle au vinaigre de framboise… Mes mains mes disent merci 😉 Pour l’instant, j’avoue ne pas manger que bio, ce serait mentir mais on a notre petite routine fruits/légumes, on s’est habitué aux pates complètes…

3. LES SOURCILS REGULIEREMENT JE M’EPILERAI…

Je suis une grosse flemmarde et ça me soule… voilà il n’y pas d’autre terme ! Il faut trouver le temps de se poser et puis depuis que je me suis fait opérer de la myopie en 2008, je déteste qu’on me touche les yeux ou près des yeux, parfois j’ai même peur de me mettre du mascara… Et puis on ne m’épile JAMAIS 2 fois pareil, ça me fatigue… Vous me direz que je n’ai qu’à aller chez la même esthéticienne… mais ça aussi ça m’énerve… je préfère le côté anonyme… je vais d’un Body Minute à un autre et les filles n’ont pas le temps de se souvenir de moi (du moins je crois…) En réalité, je dois prendre du temps pour moi et accepter de prendre soin de moi…

Je crois que quand on est maman et active on oublie trop souvent ça… pourtant je suis coquette… affaire à suivre…

4. ASSUMER ET CONSIDERER AUTREMENT MES DEFAUTS

Je pourrais en écrire des tonnes… Et puis non… Il y a 2 choses qui me complexent plus que tout… La première depuis l’adolescence… l’autre depuis un peu avant la naissance de Mini Moi… pour faire court : mes dents et mes formes… je ne parle même pas de poids, car mon IMC est on ne peut plus dans la moyenne… je parle plutôt de gras…

Il y a quelques mois j’ai commencé à suivre un programme NATURHOUSE pendant près de 2 mois je me suis rendue à un rendez vous hebdomadaire avec une nutritionniste, laquelle prenait les mesures de mon corps : ventre, cuisses, hanches, taille élaborait une « ordonnance » avec les granules, fioles et autres gélules à ingérer au cours de repas très trop équilibrés… J’ai effectivement perdu 4 kilos, que je n’ai pas repris depuis et j’ai bien dégonflé du ventre comme je le voulais, l’avantage donc c’est une perte localisée comme évoquée lors du premier entretien ou j’expliquais ma motivation…

J’ai décidé d’arrêter pour 2 raisons : la première c’est    l’incompatibilité avec une grossesse, non pas que je sois tombée enceinte, mais vu que j’ai repris un traitement hormonal et qu’il est déconseillé de suivre ce régime pendant la grossesse je me suis dit que 4 kilos çà n’était déjà pas mal et que pour concevoir bébé2 autant mettre toutes les chances de mon côté ! L’autre raison : le coût !! Il faut pouvoir débourser entre 35 et 45 € toutes les semaines + les sacrifices alimentaires ça fait un peu beaucoup… D’autant que je n’ai pas suivi la phase de stabilisation ni de contrôle… alors même si en stabilisation les rendez vous s’espacent… ça fait un peu cher… 40 € en moyenne x 8 séances = 320 € / 4 kilos = 80 € le kilo perdu… Vu comme ça… Mais je suis contente du résultat, il ne fallait pas que ça dure trop longtemps… Il était important que je vous explique ma démarche… Et maintenant et même si j’estime que j’ai encore du boulot, j’ai une meilleure image de moi…

Je continue avec mes dents… le truc qui me bouffe depuis vraiment longtemps, pourtant nombreuses sont les personnes qui n’y voient rien et qui ne comprennent pas…

Et encore moins quand on voit cette photo (je me trouve canon lol) prise alors que je venais tout juste d’être maquillée/coiffée et que je venais d’enfiler ma robe de mariée en août 2013… le jour de mon mariage en 2013

J’avais déjà, 1 an avant mon mariage, voulu porter un appareil dentaire, bref voulu faire quelque chose pour ne pas avoir honte devant l’objectif… mais selon l’orthodontiste de l’époque, 1 an ne suffisait pas… Alors j’ai pris mon mal en patience et j’ai appris à m’accepter m’aimer d’abord sous l’objectif de Babouch Ka puis celui du photographe de notre mariage religieux Paulo Teixeira…

Oui mais malgré ce cap du mariage passé, les magnifiques et moins magnifiques photos, j’ai toujours … ce truc …qui prend le pas sur tout… d’autant que je suis une fille super spontannée et qui parle beaucoup trop

J’ai donc pris une décision assez difficile pour moi d’autant que mon métier est un métier de contact et mon quotidien est fait de rencontres et d’appels téléphoniques… Je me suis résignée à porter un appareil…

Pendant 3 mois à moi les « braquettes » transparentes sur les dents du haut… puis viendront celles du bas… pour au moins 18 mois…  Donc à 36 ans et des poussières je me sens comme une ado attardée… Il y a des jours où je me demande pourquoi j’ai eu cette idée conne, et d’autres où je me dis qu’en 1 mois je constate déjà un changement !

Bref, mes défauts sont les miens, c’est moi qui les considère, qui les évalue, qui vit avec et je ne dois pas polluer la terre entière avec mes états d’âmes car malgré tout j’ai de la chance d’être normalement constituée et que malgré quelques soucis j’ai une santé que l’on pourrait m’envier… Pour conclure sur « mes défaut physiques » ceux là même que j’ai décidé qu’il existaient, j’en ai pris mon parti… Je ris de bon coeur de mon appareil, je vais tester des Wraps pour mes rondeurs 😉 et peut être que je vous raconterai ça bientôt…

5. ASSIDUE SUR LE BLOG JE SERAI…

Rien n’est moins sûr… Je ne vais pas mentir ni mentir aux quelques personnes qui me lisent par sympathie ou par pur hasard… J’aimerai être là très souvent… J’ai tout plein de jolies et moins jolies choses à écrire, à raconter… Et puis le temps manque… et puis vous savez que ce que j’écris est authentique… j’aime prendre le temps, je déteste bacler et pire que tout planifier… j’ai essayé et j’essaye de programmer des articles mais je n’aime pas… j’écris les titres puis ils restent en brouillon pour le jour où j’aurai le temps de me poser… pour de vrai… Sans compter tout ce que je griffonne çà et là… et qu’il faut que je rassemble pour en faire des phrases… Une chose est certaine je suis reconnaissante envers celles et ceux qui prennent le temps de passer par ici, qui laissent ou non des commentaires… En tout cas en 2015, il s’agira de vous faire partager plus de choses orientées vers la famille, vers les enfants… il y aura plus d’images… j’ai compris que c’est ce qu’aiment les gens… et puis j’ai la chance de voir tellement de jolies choses… Mais pas de vaine promesse… Je préfère vous retrouver et garder l’effet de surprise… pas de jour de  prédilection… J’espère que vous êtes patients…

6. PARLER EN ESPAGNOL JE CONTINUERAI…

Pour celles et ceux qui me suivent, vous le savez ou je vous le rappelle, je parle à Mini Moi en espagnol, ma langue maternelle mais pas forcément celle que je parlais le plus étant petite… le portugais occupant une place prédominante chez mes parents… En grandissant, Mini Moi 3 ans et demi à ce jour, s’exprime de plus en plus et sacrément bien pour son âge en français… Il comprend tout ce que je lui dis en espagnol oui mais voilà… j’ai mes limites… je ne suis pas en mesure de pouvoir tout traduire en simultané… Du coup, au quotidien je parle de plus en plus souvent en français, suivi de la même phrase en espagnol comme si j’avais besoin de prendre mon élan… de réfléchir… ça m’agace… En revanche, il y a quelque chose qui ne change pas et même si parfois je lutte c’est l’histoire du soir… Je la raconte TOUJOURS en espagnol quitte à inventer une autre histoire ou à le faire participer… Mini Moi me répond rarement en espagnol il semblerait qu’il ait honte alors je ne le force pas mais je l’invite souvent à répéter juste après moi… C’est trop mignon… et je fonds lorsqu’il énonce les couleurs en espagnol ou alors qu’il compte de manière très assurée jusqu’à 10 dans les 2 langues…

 

 

7. EN AMOUREUX NOUS PARTIRONS SORTIRONS  …

Oui, vous avez bien lu… J’ai du mal à laisser Mini Moi… Pourtant ses grands parents paternels ne demandent que ça… Mais cette année, nous avons besoin de temps pour nous… des petites escapades bénéfiques pour tout le monde… Depuis sa naissance je n’ai JAMAIS laissé Mini Moi… à part une nuit… et encore il dormait chez nous mais gardé par mes parents et nous étions de retour le lendemain à 10 heures… J’ai donc de sacrés progrès à faire…

8. LA MAISON JE DECORERAI…

Nous avons emménagé il y a 4 ans presque jour pour jour, j’étais enceinte… Nous avons fait quelques travaux avant et nous sommes promis de ne pas nous précipiter dans le choix de la déco pour ne pas nous lasser trop vite, ni investir dans la précipitation… Du coup à force d’attendre nous n’avons pas fait grand chose… Si ce n’est que j’ai à coeur de décorer la chambre de Mini Moi, au point que tout tourne autour de lui… au détriment des autres pièces de l’appartement… En 2015, vive le changement ! Vive les initiatives ! On va mettre un peu de vie et de caractère dans ce foyer pourtant joyeux mais dont l’intérieur est tristounet 😉 voici quelques petits extraits…

9. TOUS LES SOIRS JE ME DEMAQUILLERAI…

Cet article est un vrai confessionnal ! Je me démaquille un jour sur 2, oui j’avoue… Je trouve tellement que j’ai mauvaise mine en fin de journée, que le maquillage ne tient plus et un jour sur 2 donc je zappe cet épisode pourtant si précieux et qui fait le plus grand bien à ma peau ou pas…  Je dois avouer que ce n’est pas lié qu’à la fainéantise… J’ai une peau TELLEMENT réactive, qui ne tolère aucun PH ou presque de la tête au pied que je n’avais pas trouvé il y a quelques semaines encore LE démaquillant qui ne me laisserait pas le visage composé de magma rouge et de plaques multiples en fusion… Mais depuis mon retour du spot Efluent Mums, j’ai découvert un produit magique sur moi ! je dirai donc révolutionnaire des Laboratoires Pierre Fabre j’ai nommé : Sensifluid / Lait Micellaire … je bénis l’équipe qui a inventé ce produit !!!  Parfum très discret et réconfortant (oui je sais c’est bête, mais mon nez est très sensible et ne tolère pas tout… le parfum est donc TRES important pour moi)… On dirait presque du lait, le bouchon doseur est pratique et ergonomique et je trouve le design du flacon plutôt joli. Je suis déjà une grande fan de certains produits du groupe puisque j’utilise l’Eau Thermale d’Avène au quotidien pour nettoyer et rafraîchir le visage de Mini Moi qui a hérité de ma peau réactive et sensible… Bébé et jusqu’à ses 2 ans je le lavais avec la mousse lavante de la gamme Pediatril d’Avène… (je vous donne mes astuces ;-)) Me démaquiller est redevenu un plaisir associé au brossage de dent avec mon super dentifrice Elgydium (promis je n’ai pas été sponsorisée 😉

10. LAST BUT NOT LEAST… EcOnOmIeS

Et oui ! Je suis plutôt du genre panier percé et Mini Moi a SUPER bon dos, puisque mes folles dépenses je les lui mets toutes sur son petit gabarit ! Cette année est un vrai challenge pour moi… je suis une acheteuse compulsive… c’est maladif et si je n’arrive pas à me contrôler j’envisage d’aller consulter 🙂 … vous pouvez rire ou sourire… Mais passer toutes mes pauses déjeuner au centre commercial n’arrange pas mon porte-monnaie… Alors comme motivation j’essaie de penser au beau voyage que Monsieur Doux et moi envisageons à la fin de l’année 2015… Parfois ça fonctionne, d’autres un peu moins… n’oublions pas que… C’EST LES SOLDES !!!!

 

Bon et bien voilà, j’ai mis sur la table un peu beaucoup de moi et de mes résolutions qui pour certaines n’en sont pas vraiment si on y regarde bien…

Je ne sais pas si vous aurez le courage de lire cet article jusqu’au bout… Alors bravo aux braves !!!

A tout vite !! Prenez soin de vous et si vous voulez me laisser un petit mot n’hésitez pas au bas de l’article !

Des coeurs sur vous !