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sincérité

Paroles de ChaCha

Je suis là

11/12/2018

C’est un signe, ou pas, j’avais écrit un texte, wordpress et ovh ont buggé, ou bien c’est la faute de l’ordi, ou la mienne ou la faute à pas de chance mais mon texte s’est évanouï…

Cela fait des semaines, des mois, peut être des années que je lutte pour ne plus écrire, du moins pour ne plus le faire comme je le faisais avant, sans fard, sans filtre.

Les mots, les émotions me submergent comme avant, parfois plus, à tant vouloir les masquer, les panser, les déguiser à grand renfort d’instagram et de cette vie parfaite.

Mais on sait tous que la vérité est ailleurs et que ma vérité intérieure je la couchais ici, elle se dressait sur mon écran et sur les vôtres lorsque vous me faisiez l’honneur de me lire et de me le dire.

Je ne pesais pas vraiment mes mots, je ne cherchais pas à faire plaisir à quiconque, je satisfaisais ce besoin vital d’écrire, parce que c’est ce qui me passionne et m’habite et je me suis perdue, la vie m’a perdue et je l’ai laissée faire.

Il y a eu des remarques sur certains de mes états d’âmes, quelques pics, voire quelques attaques, mais ce ne sont pas elles qui m’ont fait renoncer, ce qui m’a fait renoncer, ce qui m’a affaiblie c’est ce même compte à rebours que j’avais fièrement lancé avec les préparatifs de mon mariage et qui avait donné vie à ce blog, qui avait donné une légitimité à mes écrits et bien souvent m’avait donné une raison de vivre.

C’est cet autre compte à rebours qui a commencé presqu’au lendemain de ce qui était l’un des plus beaux jours de ma vie.

J’ai été prise dans un tourbillon de négativité, j’ai subi la vie et je me suis confortablement installée dans une déprime lancinante et méprisante et je me suis endormie. J’ai accepté d’être cataloguée, rangée, j’ai accepté d’être un numéro, j’ai accepté de me cacher derrière des apparaissances qui en ont trompé plus d’une, mais qui n’ont fait qu’augmenter cette rage et ce dégoût de moi, de celle que j’étais devenue.

J’ai oublié que si j’écrivais ici, c’est parce que c’était vital et que parce que c’était vrai. J’ai oublié la sensation du clavier sous mes doigts et de ces longues phrases dressées devant moi, qui me faisaient me sentir si petite et si puissante à la fois. J’ai oublié la fierté de pouvoir faire danser les mots avec facilité et émotion, j’ai oublié la joie que procurent la sincérité et le partage.

Les mots se bousculent dans ma tête et dans mon cœur et ce ne sont pas les photos sur instagram qui me rendront meilleure. J’ai besoin d’écrire, c’est mon cri, c’est ma façon d’exister et d’apaiser mes souffrances, mes névroses et mes doutes.

J’avais peur de ne pas assumer mes écrits, car la rage au ventre depuis ces dernières années, je me sentais possédée et j’avais peur d’être jugée et puis comme dit le proverbe « chassez le naturel, il revient au galop », j’ai rouvert les vannes en pensant que je n’y trouverai que des larmes… En quelques minutes, ce texte voit le jour, un appel à la renaissance, un retour à l’authenticité, à ces textes qui nous prenaient aux tripes et qui avaient le mérite d’exister, d’exorciser toutes ces choses que seules les hypersensibles peuvent comprendre et ressentir.

Je suis là, je suis moi, putain j’en ai des choses à écrire !

A Sandra, Marine, Nathalie, Patricia, Cathy, Jennifer et toutes les autres <3 Merci…

 

Paroles de ChaCha

ni meilleure ni pire…

01/07/2014

Il y a quelques temps, je me suis accrochée à mon clavier comme une naufragée à une bouée… ou un rocher… ou un truc qui pourrait me sauver… (bref j’ai peur de l’eau !)

J’exagère un peu beaucoup car ma vie n’en dépendait pas, mais je mesure aujourd’hui le bien, le moins bien et les conséquences de ce blog, MON blog sur ma vie… et éventuellement la vôtre…

Il y a eu l’euphorie du mariage et ses préparatifs, des anecdotes à la pelle qui vous ont fait beaucoup rire, voire beaucoup sourire… des tranches de ma vie qui vous ont attendri et des passages qui vous ont révoltés, voire déçus, mais tout cela assumé pleinement à l’heure où j’écris…

Je n’ai jamais prétendu avoir une vie trépidante, jamais voulu raconter ma vie dans ses moindres détails, j’avais et j’ai toujours besoin de parler de ce que je ressens… de ma vision des choses et de l’interprétation que je peux faire de certains événements…

Si j’ai eu l’ambition de vouloir écrire chaque jour, vous l’aurez compris, celle-ci s’est envolée… très vite… aussi vite que la peur de m’engager, laquelle m’a rattrappée… je ne suis pas de celles qui s’engage à temps complet, je suis plutôt insaisissable et je déteste les obligations, la routine…

Paradoxe, paradoxal…

Ligne éditoriale, rubriques, mots clés, si ces mots m’ont fait rêver dans un premier temps, le fait d’avoir à ranger mes émotions, mes écrits dans des cases m’ont fait complètement flipper… (au diable le langage châtié…)

Parce que mon mariage a duré 2 ans, oui le temps des préparatifs et le temps qu’il se passe et que même si 2 ans dans une vie ce n’est pas grand chose, il ne sert à rien de vivre dans le passé… Si j’ai plaisir encore à nous voir si beaux sur les photos, si aujourd’hui encore j’utilise certaines photos sur facebook, ces 2 belles journées sont belle et bien derrière moi, derrière nous…

J’ai tout donné pendant 2 ans, du stress, une joie immense, de la fierté, des disputes, des dépenses pharaoniques (certaines inutiles), des pensées futiles ou des priorités mal assumées, des fous rires, une tendre complicité, des sacrifices, de la peur…

Alors voilà, je suis une fille lambda qui un jour a décidé d’écrire et qui avait besoin d’un alibi… Je suis une fille normale qui a un travail, un foyer, un enfant Mini Moi, des collègues, des ami(e)s, des loisirs… J’ai juste un jour décidé de vous parler, de vous raconter des choses… Certaines sont jolies, d’autres le sont moins mais elles ont le mérite d’être authentiques…

Si j’écris des choses joyeuses c’est parce que je le suis, si j’écris parfois des choses bien tristes ce n’est pas que je sois dépressive, mais c’est juste que cela fait partie de la vie… Il y a des personnes qui souhaitent lire/trouver/tomber (sur) des blogs illustrés par de belles photos (un peu trop souvent les mêmes), lire des choses joyeuses, des anecdotes pour oublier la tristesse ou la dureté de leur quotidien, voire s’évader… Je comprends ces personnes et je fais partie de celle-là, j’aime les jolies choses, voir de belles images…

Ce que j’écris n’est pas forcément profond, mais il sort de mes tripes et n’engage que moi, que vous qui me lisez et c’est à vous de donner plus ou moins de crédit, d’intensité à ce que vous lisez…

J’insiste vraiment sur le fait que j’ai une vie normale et parfois atrocement ennuyeuse… Le fait d’avoir un blog me rend encore plus normale car on y trouve entre les lignes mes faiblesses ou mes coups de coeur, ce côté authentique ne fait pas de moi quelqu’un de meilleure ni pire que vous… Mais si vous voulez « retrouver » de temps en temps, sans pression, quelqu’un qui vous comprenne, qui dise tout haut ce que vous pensez tout bas…  quelqu’un qui est votre égale n’hésitez pas à me lire… et encore moins à m’écrire… vos remarques et témoignages sont parfois si poignants, si touchants qu’ils nous permettent vous et moi de nous sentir moins seul(e)s…

Je pourrai vous raconter des fables, vous inventer tout un tas de choses auxquelles vous pourriez sans nul doute croire… mais ce n’est pas mon « parti pris »… ai-je seulement un parti-pris d’ailleurs…

Je suis un paradoxe paradoxal sur pattes… et c’est parti pour durer…

Alors je ne suis ni meilleure ni pire que quiconque, mais j’ai le mérite d’exister… pour vous qui je l’espère me lisez…

 

(c) Paulo Teixeira - Portugal 2013

(c) Paulo Teixeira – Portugal 2013

 

Ce que j'aime, Paroles de ChaCha

faussement vulnérable…

09/06/2014

Il exite une « espèce » de personnes qui fait partie de notre quotidien…

Ces personnes sont souvent des femmes, mais l’équivalent existe au masculin, même si j’en ai rencontré beaucoup moins…

Cette espèce est loin d’être en voie de disparition, on dirait d’ailleurs qu’elle fleurie de plus en plus et, entre nous, rien à voir avec les beaux jours…

Cette espèce donc, partage votre quotidien, (sisi, regardez bien)…

Elle vous apprivoise, s’intéresse à vous, à vos « petits soucis », s’approche de vous et se rapproche du coup, vous touche et devient (patatras) cette personne qui vous poignardera dans quelques temps (au mieux) et vous méprisera (au pire)…

Cette espèce frappe (insidieusement) de jour comme de nuit… de préférence dans ces moments où vous lachez prise, où vous pensez que l’amitié a pris ses quartiers… et paf dans ta bouche… dommages collatéraux et tout le tintouin…

Cette espèce n’a pas de visage, pas de signe distinctif, pas de physique particulier, telle un caméléon elle s’adapte, s’installe et parfois même devient essentielle à votre existence (hum hum hum, çà c’est ce que vous croyez les premiers temps…)

Ce qui caractérise (et me révolte soyons clair !) cette espèce c’est ce don, de faire semblant, de s’appitoyer ou de trouver en vous (nous) une oreille attentive (la réciproque est vraie !) de se nourrir de vos/nos faiblesses pour aller ensuite cancaner, que dis-je jubiler de ces confidences faites presque sur l’oreiller… dans un moment d’égarement ou de fausse complicité…

Vous vous trouvez de nombreux points communs, vous vous accrochez attachez à cette personne, vous la trouvez belle sous toutes les coutures et trouvez en elle une espèce de bouffée d’oxyène… que même vos ami(e)s de longue date n’arrivent pas à concurrencer (pauvre imbécile !!! ta meilleure amie est et restera toujours LA MEILLEURE, NO WAY !!! bisous forts au passage Mademoiselle K.)

Les réseaux sociaux favorisent la prolifération de cette espèce… Vous passez de plus en plus de temps derrière votre écran, il suffit d’un like sous une photo ou d’un(e) ami(e) en commun et badaboum vous voilà les meilleur(e)s ami(e)s du monde, prêt(e)s à se démolir en un clik de souris…

Nous faisons tous les frais de cette société 2.0 (enfin plutôt 0, niveau rapports humains…), nous chérissons toutes ces nouvelles technologies (moi la première !) et multiplions les apparitions sur ces réseaux : facebook, instagram, twitter, blogs… Un j’aime, un commentaire et on a l’impression (absurde) d’exister… Nous nous emballons, de l’amitié prête à emporter…

Dans la vraie vie, c’est un peu plus rare, mais pas moins violent… Néanmoins sur nos lieux de travail, dans nos familles et/ou belles familles, il suffit d’être une pièce « rapportée », voire ne pas être à l’aise et développer une espèce d’instinct de survie qui vous/nous pousse vers quelqu’un… le mal est fait…

Je vous interdis d’être une victime ! Vous m’entendez ! ça fait trop mal et c’est une p** de perte de temps !

Bien sûr on a envie de nouveauté, on a envie de se laisser porter par cette personne qui nous endort pourrit illumine… Je ne dis pas qu’il ne faut pas ouvrir notre coeur à de nouvelles et prometteuses amitiés naissantes, mais il faut essayer de rester lucide et pudique… (heu ChaCha tu tiens un blog 100 % toi, tu n’es pas crédible ! et bah si na !!! fais ce que je dis pas ce que je fais !!!)

Pour finir (et non pas conclure), je dirai qu’il faut vivre pleinement les choses, multiplier les rencontres et, si je puis me permettre, en amitité avant de livrer ses faiblesses ou ses défauts (qui bien souvent n’en sont que pour nous !), essayer de montrer le meilleur de soi… parfois dans ces « amitiés » éphémères, lorsque vous allez trop bien et surtout trop longtemps ça ne tient pas… n’oubliez pas que je parle d’une espèce de personnes… pas des personnes en général… à vous de vous blinder et d’offrir le meilleur de vous même à celui ou celle qui le mérite…

 

Besitos !

 

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