Mariage

Mon enterrement de vie de jeune fille, ou comment arriver à me surprendre, moi, « l’insurprenable »… épisode 1…

06/05/2013

Après 1 mois, de cartes anonymes, façon compte à rebours…
Après 1 sms, (la veille) à 22h49 me disant : « sois prête dans 10 minutes « … blague…
Après des semaines à me torturer, à m’imaginer le meilleur comme le pire… en sachant que ce serait de toute façon le meilleur qui m’attendrait…
Après avoir tenté vainement de cuisiner mes copines…
Après une matinée samedi 4 mai, en pyjama, résolue, abattue convaincue    pourtant que çà ne pouvait être QUE ce samedi là… puisqu’une des filles avait fait une gaffe, quelques semaines plus tôt…

Et bien, je reprends donc mon rôle de ménagère parfaite et de maman épanouïe… non sans quelques râles… quelques grincements de dents…

Il faut tout de même savoir que…

– j’avais rangé TOUT l’appartement, des fois que les filles débarquent par surprise
– j’avais fait mes ongles des pieds à 23h (oui juste après le sms débile !), des fois qu’on aille à la plage, à la piscine, les pieds dans l’eau ou les pieds dans l’herbe…

pas question d’être une bride to be négligée…

– j’avais mis une première couche de vernis sur mes mains,  des fois que…

 et tout et tout et tout…          

Donc, non sans une certaine frustration, je regardais Mini Moi jouer dans son bain, en voulant TELLEMENT être ailleurs…
Allez y dites le que je suis une mère indigne… M’en fiche !!!
Et c’est là… au moment précis ou Mini Moi pose son fessier sur  la table à langer que le temps s’est arrêtésuspenducequevousvoulez… Le téléphone sonne…

ohputaindebordeldechiottes                     

HORLOGE 

Mademoiselle K… que peut elle encore me faire comme mauvaise    blague ?

« ChaCha je viens te chercher dans une heure et quart… » pardon ?
Où est la caméra, non Mademoiselle K, çà ne prend plus, je suis en pyjama, tu es chez toi… laisse moi tranquille ! Mes nerfs sont mis à rude épreuve… et malgré toute mon affection, je n’ai pas envie de jouer… et Mini Moi dégouline sur sa table…
Elle me jure que non, que cette fois elle vient vraiment… que j’ai PILE 1h15, pour « me faire toute belle »…
Euh, çà va être TRES compliqué… car pour être « belle » y’a du boulot : évaluer les dégâts, monter les échaffaudages, préparer    le ravalement, poncer, combler les défauts avec de l’enduit, appliquer la peinture… unvraichantierensomme !!!

Je raccroche, pousse un hurlement et ordonne à Monsieur Doux d’apparaître, de prendre le relais, de ne pas poser de question… Monsieur Doux, stoïque me regarde médusé, on dirait une folle hystérique…

nonmaistucomprendspasquejenaiquuneheureetquartpourarriveràfaire

quelquechoseavecçà !!!

Bon c’est moins pire que je ne pensais…

Mes cheveux sont propres et malgré une laryngite et 2 nuits    pourries, le fait d’avoir passé un moment couru crié avec Mini Moi m’a bien réveillée, je suis au taquet ,l’oeil vif et la peau rose… ou    presque…
J’enfile une tenue tout terrain… un grand classique, simple mais    efficace… pantalon et petite tunique noirs, puis mes Ash porte-bonheur…
L’heure et quart défile à toute allure, à peine habillée et maquillée, je trouve Mademoiselle K dans mon entrée… tous sourires…
Quoi ? Déjà ? Elle est ponctuelle, belle et souriante, comme à son habitude ! Merci mon Dieu !
Après une dose de Berocca chacune, nous voilà sorties… un taxi nous attendait…

HORLOGE

 

Direction ? Le chauffeur est lui-même complice… ok j’ai compris je me tais… ou plutôt non,  me taire, je ne sais pas    faire… donc je parle d’autre chose…
Nous arrivons sur Paris, j’apprends que nous sommes en avance…
Mademoiselle K décide que nous marcherons  un peu… soit, je m’exécute… en revanche, nous longerons le Jardin des Tuileries, pas question de salir nos souliers…
Ok… j’obéis…

Une belle ballade sous le soleil en plein coeur de Paris avec sa    meilleure amie, çà ne peut QUE être agréable et çà permet de relâcher la pression… Oui, car moi, je me fais tout un pataquès pour pas grand chose… et si Mademoiselle K est aussi ma meilleure amie ce n’est    pas juste pour faire joli dans le décor, c’est parce que c’est la seule personne avec Monsieur Doux à savoir me faire redescendre…

Il est temps d’y aller, ah ok déjà, c’est par là…
Elle me pousse à l’intérieur du hall de l’Hotel Meurice…
Hééééééééééééééééé, c’est quoi ce bazar ? Même si je suis précieuse en plus    d’être une princesse, je n’en ai que les qualificatifs… pas les moyens… j’avance à reculons…
Nous entrons dans la magnifique salle de restaurant Dali, décorée par Philippe    Starck… 1er clin d’oeil… je suis une fan inconditionnelle de Dali… mais honte à moi je ne savais pas que l’artiste était « présent » ici…
Après quelques pas, je croise les regards de Mademoiselle B et Mademoiselle L

Je n’en crois pas mes yeux…

TAMPON

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