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la vraie vie

Paroles de ChaCha

Mes 3 petits bonheurs du week-end…

22/11/2015

Coucou ! Invitée ou mise au défit… par ma copine Maman Double de partager 3 de mes petits bonheurs du jour, j’ai décidé de faire un condensé de notre week-end avec des bonheurs aussi simples qu’essentiels…

Merci ma chère Virginie pour cette perche tendue, car après tout ce qui s’est passé ces derniers jours, je ne savais pas comment revenir sur le blog…

Bonheur n°1 – Accompagner Mini Moi à son cours de Poney samedi matin… D’ordinaire c’est plutôt Papa qui s’y colle mais j’ai eu plaisir à chausser mes bottes Aigle et partager ce moment de pure joie contagieuse !

poney collage

Bonheur n°2 – Se réveiller Dimanche matin et se mettre tout de suite ou presque à peindre pour fabriquer un Calendrier de l’Avent surprise pour Papa… Je ne vous raconte même pas l’excitation ! D’autant que le papa en question dormait encore et que l’on gloussait tous les 2 à l’idée que papa se réveille et qu’il nous demande ce que l’on faisait…

atelier

Bonheur n°3 – Partir tous les 3 en ballade sur les bords de Marne, Mini Moi sur son vélo, s’arrêter pour nourrir les canards et les 2 cygnes, puis improviser une partie de bowling, une grande première pour Mini Moi… Et rire sans se prendre au sérieux…

bowling montage

Voilà, des choses aussi simples que vitales : se retrouver, être ensemble, une parenthèse dans ce monde de fous…

 

Et vous ? Quels sont vos petits bonheurs, vos petits riens qui font tout ? 

Des bisous ! Prenez soin de vous ! 

Ma vie de maman, Paroles de ChaCha

16h15…

12/11/2015

Ils sont là… Il y a des femmes, des hommes : des mamans, des nourrices, des baby-sitters, des mamies, des papas, des tontons peut être, des baby-sitters, des papys…

Je n’aurai jamais pensé qu’elles, qu’ils, seraient si nombreux… Ils sont là devant ces portes vitrées, beaucoup se connaissent, discutent, d’autres comme moi, échangent des sourires, ou un hochement de tête aussi polis que possible… Il y a celles qui parlent fort, on ne sait pas pourquoi, elles sont accrochées à leur poussette et parlent très trop vite et très trop fort, pourtant l’espace est restreint, mais bon je les dévisage à peine elles ont l’air gentil quand même…

Je n’aurai jamais pensé que moi aussi je pourrai attendre devant ces portes si tôt, je ne pensais pas que j’y prendrai goût… Ni que je regarderai les aiguilles du cadran de l’horloge de la cuisine avec impatience… J’ai savouré ces instants pendant une semaine, une bien trop courte semaine…

16h15… la sortie de l’école pour Mini Moi…

Préparer avec soin son goûter le glisser dans un de mes tote bags, y glisser sa gourde et… un ballon !

Arriver devant l’école, le coeur qui bizarrement palpite, se retrouver à patienter dans le petit préau et patienter en file indienne qu’arrive mon tour et entendre la maîtresse prononcer le nom de Mini Moi et le voir… courir vers moi et sauter dans mes bras… Jeter un regard en arrière qui veut en dire long… « c’est ma maman » ou « je ne suis pas le dernier » ou « elle est venue avant le goûter » ou « elle a tenu sa promesse »… Ce regard me plaît, il est plein de malice, d’innocence et de fierté… J’aime que la maîtresse prenne 2 minutes pour me parler, qu’elle me reconnaisse… moi aussi je suis fière et rassurée, je me sens bien, apaisée… c’est assez étrange, mais avec tout ce que je traverse je chéris tous les moments qui me rapprochent de Mini Moi…

Pendant un peu plus de 3 semaines, j’ai pu voir quasiment toutes les heures défiler sur le cadran de mon horloge dans la cuisine, pendant mon arrêt maladie et même si je n’ai pas pu les 2 premières semaines profiter de ces instants précieux, ces petits bouts de vie avec Mini Moi pendant 1 semaine m’ont comblée et m’ont servi en quelque sorte de thérapie !

Evidemment depuis le début de l’année, c’est moi qui vais le chercher quasi chaque jour mais toujours sur le fil… Bien souvent il est 18h45, 50 parfois 55… C’est très stressant, je prie souvent qu’il n’y ait pas de bouchons, sinon c’est la cata… Alors vous pensez bien, une « petite journée » pour Mini Moi, de 8h50 environ à 16H15 c’est bien suffisant… mais 18H50, ça n’est marrant pour personne… Et voilà qu’il fait nuit maintenant à cette heure là, c’est encore plus destabilisant…

Alors à 16h15, nos coeurs heureux, main dans la main, complices, nous courons vers le parc, alors qu’il fait encore jour… la vie, le monde nous appartient… Il est 16h20…

parc

 

 

Paroles de ChaCha

populaire…

01/04/2014

Tout d’abord MERCI ! Merci à toi qui lis ces lignes, toi qui est là peut être par hasard et merci si tu arrives à lire ce texte jusqu’à la dernière ligne…

Je me pose une foultitude de questions, en permanence, pour tout, c’est comme ça… C’est difficile à vivre, difficile à supporter et parfois à endurer pour mes proches… Ces dernières semaines ont été très trop intenses… et mon cerveau guidé par mon cœur m’a fait morfler… ou pas…

Lorsque j’ai mis au jour les préparatifs de mon mariage, lorsque j’ai eu le courage d’enfin créer un blog qui serait mon reflet, je n’en mesurais pas les conséquences, pour moi-même, mon mari, mes proches ou encore pour les personnes qui me « suivent/aient) »…

Je n’aurai jamais pensé que ce « petit » blog me ferait autant de bien que de mal… J’ai fait des choix, assumés, pour ne pas en faire un simple blog mariage, puisque très vite, j’ai partagé avec toi, chère lectrice, cher lecteur, mon amour de l’écriture…

Oui mais voilà, j’écris comme je vis, j’écris ce que je vis et j’écris comme je ressens… J’ai, depuis les débuts timides du blog « conquis » un lectorat, perdu au passage quelques lecteurs et surtout j’ai eu le courage de mes opinions ce qui va de pair avec les 2 catégories de personnes que je viens d’évoquer…

J’ai cru ou voulu croire que le statut de future mariée, dans le jargon « bride to be », accessoirement blogueuse me conférait une position, un statut dans la blogosphère et que je devais être considérée, admirée et reconnue. Ce qui m’a fait penser ou entretenir cela, ce sont les quelques événements magiques auxquels j’ai été conviée, les personnes fantastiques que j’ai eu la chance de rencontrer et qui pour moi étaient à défaut d’idoles, des icônes que je portais aux nues… Et puis c’était sans compter mon manque de confiance en moi…

J’avais envie mais surtout besoin d’une reconnaissance de ce que je pensais être mes « pairs » et scrutait maladivement un « j’aime/like » sous une photo Facebook, je guettais une approbation, un commentaire, bref j’étais en quête de quelque chose qui n’est jamais ou presque, arrivé…

Jusqu’au jour où, toi chère lectrice, tu as commencé à m’écrire sur Facebook : à me confier ton désir d’enfant, ta douleur à l’idée de ne jamais enfanter ou de ne plus pouvoir le faire pour toi, mon autre lectrice… Il y a aussi toutes ces futures mariées qui, découvrant les images de mon mariage que je ne partage quasiment que sur Facebook, m’ont contactées pour me féliciter, pour avoir des idées, être rassurées, voire même que je m’occupe de leur déco ! Il y a aussi ces lectrices qui tout simplement prennent de mes nouvelles, cette lectrice qui m’envoie des fleurs et celles qui m’envoient des cadeaux, ou encore la fierté de ma maman quand elle découvre certains articles et me dit après chacun « tu sais je l’ai lu hein ! »… Ma meilleure amie adorée que j’ai négligée et le temps que j’ai perdu… Vous qui êtes des personnes si « normales » qui n’avez rien à vendre, rien à perdre et desquelles je me suis à la fois éloignée et rapprochée…

Paradoxe paradoxal…

Et puis il y a eu cet autre déclic, Mini Moi qui chaque fois que je franchissais la porte de la maison me disait « tu vas encore travailler maman »… Et mon mari, qui en silence assurait/assumait tout… mes absences physiques et spirituelles… Mon temps passé sans compter au bureau suivi d’un renfermement sur moi-même comme pour dire « laisse moi dans ma bulle »…

Tout s’est mélangé dans mon cerveau et j’ai eu un déclic il y a quelques jours… Il était là, présent depuis près de 3 ans ce mal qui me ronge, ce mal qui m’abîme, ce qui m’a détruit moi qui suis déjà plus que torturée…

Cette peur qui m’habite, ce mal être, cette peur du rejet… elle m’a éclaté à la figure et même s’il m’en coûte aujourd’hui, il me faut l’exprimer, non pour me justifier, mais juste pour l’exorciser… je ne le souhaite à personne… JE ME SUIS FAIT VIRER !

Oui, virée, dégagée, congédiée, remerciée et le plus dur à encaisser c’est d’avoir fait face à un parfait inconnu qui m’a tutoyée de surcroît au lendemain de mon retour de congé maternité et m’a dit ceci : « tu te doutes bien qu’on va pas te garder »… ces mots résonnent dans ma tête, dans mon cœur aujourd’hui encore et en écrivant ces lignes je prends cette même gifle reçue il y a presque 3 ans à la Porte de Versailles, Hall 7 à 11h15… Après près de 4 ans de bons et loyaux services… et mon bébé chez la nounou… non mais il se fout de ma gueule ce con ou bien ?

Putaindebordeldechiottes ! Moi virée, comme ça, sans entretien, sans rien ? Pourquoi ? Pour qui ? Quand ? Où ? Combien ?

J’ai perdu le peu de moyens qu’il me restait et que la vie m’avait péniblement permis de rassembler durant près de 30 ans, j’étais anéantie…

Bref, je ne m’étalerais pas sur le sujet, mais j’avais besoin de comprendre pourquoi ces derniers mois, ces dernières semaines j’avais TELLEMENT besoin qu’on me reconnaisse au boulot, sur la toile, sur le blog… Etre reconnue en dehors de mon foyer, être reconnue par des inconnu(e)s…

C’en est trop pour ma petite personne, j’ai donc revu mes priorités, même si cette expression « craint grave » et ne veut, finalement pas dire grand chose…

Je suis en plein apprentissage… Je recommence ce travail de fond commencé il y a quelques années, à la différence qu’à présent j’ai à mes côtés 2 essentiels : Monsieur Doux, mon mari (mais si, tu sais bien Monsieur Doux !) et Mini Moi, la chair de ma chair… Cela peut sembler surfait ou hypocrite, mais finalement tellement vrai dans tous les sens du terme…

Alors oui, lorsque je poste une photo sur Facebook ou Instagram, c’est forcément pour partager quelque chose mais la différence aujourd’hui, c’est que je n’attends rien, si ce n’est de vous faire rêver ou partager un peu de mon bonheur… Tout comme lorsque j’écris par ici, j’écris beaucoup pour moi et un peu pour vous, peut être pour dire tout haut ce que vous pensez tout bas, sans prétention aucune…

Je n’ai pas de talent particulier, ni même un don, je ne suis pas, ni ne cherche plus à être populaire…

J’ai juste la « particulière particularité » d’écrire comme je respire…

Merci…

 

avec mon idole... Katherine Pancol...

avec mon idole… Katherine Pancol…