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estime de soi

Paroles de ChaCha, Récits imaginaires

Elle… et le miroir

03/09/2019

Elle se tient droite, rentre le ventre, approche plus près son visage ou rentre les fesses.

Elle fait la chasse aux points noirs, guette les boutons, arrache un poil ou encore un sourcil l’air perplexe.

Elle allonge la silhouette et parfois courbe le dos, se redresse brusquement en serrant les dents.

Elle tire sur son t-shirt, ajuste son soutien-gorge et prend une grande inspiration.

Elle accourt, elle fuit, elle s’arrête net… mais le plus souvent évite…

Son reflet, son image, ce corps qui s’impose devant elle, qui s’impose à elle.

Elle soulève lentement la main droite en la faisant danser, puis son bras et les regarde se mouvoir… Elle y trouve grâce, puis se regarde dans la glace et se trouve grasse.

Toute la volupté de ces quelques secondes s’est envolée, la douceur de l’instant s’est évaporée.

Elle se regarde pour vérifier, se rassurer, s’affronter ou subir…

Elle se regarde sans vraiment se voir, par habitude… Elle se regarde pour prendre soin d’elle et sauver les apparences.

Cette enveloppe faite de chair et d’os c’est bien elle, c’est bien son reflet dans le miroir…

Paroles de ChaCha

Et maintenant…

14/02/2018

(c) Babouchkatelier

Je suis là, pas tout à fait ici, mais je suis là…

Rien de grave, non bien sûr, la vie est belle…

Combien de fois ai-je eu envie d’écrire ici, de partager des rires, des pleurs, ma folie, combien ?

Combien de choses ai-je à dire ? A qui, pourquoi ?

Le blog, mon blog, ce blog, mon bébé, mon exutoire, mais pas mon journal intime, non.

J’y ai cru un temps, cru que je pouvais tout écrire et puis non… J’ai eu envie ou besoin d’écrire je ne sais plus, pour avoir un écho, pour avoir un retour et puis non…

J’ai réfléchi, encore, trop, toujours et je me suis souvenu le bien que me faisait ce blog au début au tout début… Je riais moi-même en écrivant, car je riais de moi, riais de tout, tournais tout en dérision et j’étais sincère, car mon arme… c’est le rire… J’usais et abusais des putaindebordeldechiottes avant même que les # n’existent, je ne vendais rien, même pas du rêve, j’étais moi, une future mariée avec des « soucis » de future mariée et j’étais drôle…

J’ai changé, oui changé, physiquement, moralement mais je n’ai pas oublié celle que je suis, je l’ai mise de côté, je l’ai abandonnée au prétexte que la vie ne m’a pas forcément épargnée… rien de grave certes, des épisodes, des douleurs physiques et morales, de grosses déceptions et quelques remises en question, rien de grave… Je n’en ai jamais parlé, j’y ai fait allusion, mais la PMA a laissé des traces, elle m’a abîmée, j’ai choisi de ne pas en parler ici, de ne pas partager cette expérience sauf avec celles qui pudiquement me demandent des conseils et à qui, avec toute la bienveillance du monde je parle de temps à autres…

Je suis devenue grave, ma ride du lion de plus en plus profonde, sédentaire, je vis presque cachée depuis bientôt 3 ans, pas recluse mais renfermée, sur moi, sur mes doutes, sur ce que je n’arrive pas à dire et qui m’a tant fait souffrir. De temps à autre, je sors, je rayonne comme disent mes gentilles copines, oui car je prends de la place, je parle fort et je donne de ma personne, je fais rire tant que je peux et puis je rentre dans ma coquille, abîmée…

Complexée, physiquement et socialement, pourtant je suis loin d’être à plaindre, j’ai toute ma tête même si mon cerveau n’est plus autant sollicité, il fonctionne, mon corps lui s’est transformé et je ne l’accepte pas…

Et puis…

PUTAINDEBORDELDECHIOTTES 

Je vais avoir 40 ans cette année ! Le 19 août plus exactement !

Est-ce que j’ai le droit de m’apitoyer ? Est-ce que j’ai le droit de me plaindre ?

La réponse est NON – N. O. N.

Cette année je vais entreprendre ! Oui la première grande nouvelle, c’est que j’ai enfin sauté le pas : j’ai créé ma société.

La seconde, c’est que je vais m’accepter et tout faire pour perdre ces kilos qui me pèsent au propre comme au figuré.

La dernière et non des moindre je vais redevenir MOI, cette tornade d’émotions, cet ouragan de sentiments, cet océan de tendresse, authentique, sincère et fonceuse !

La vie est ce qu’elle est avec son lot de joies et de peines, mais pour qu’il vous arrive quelque chose il faut aussi savoir provoquer le destin !

Positive, je reste lucide, mais j’avance, je ne stagne plus. Je n’ai pas le droit ce n’est pas moi et je n’ai pas envie d’être une autre.

C’est facile de se lever le matin et de se dire, je n’ai envie de rien, je n’ai pas la force, pas la forme, alors que je tiens sur mes 2 jambes et que la vie me sourit, elle m’appelle et je l’entends plus que jamais…

C’est peut-être la crise de la quarantaine, je vous vois déjà sourire, tant mieux c’est le but, c’est peut-être aussi que je suis fatiguée d’être fatiguée et qu’il y a tellement à construire.

Optimiste ! Oui plus que jamais, je dois aller de l’avant et s’il le faut je vous embarque volontiers 🙂

Et maintenant ?

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Ligne-pointi

Soyez heureux, soyez à l’heure !

Bisous

NataCha

Ce que j'aime, Mes prestas choux, Paroles de ChaCha

le meilleur de moi… { séance photo perso par BabouchkAtelier }

09/09/2015

C’était en avril dernier, le soleil s’était enfin décidé à pointer son nez…

C’était aussi le moment pour moi, le moment de laisser derrière moi, pendant au moins quelques heures tout ce poids, toute cette rancoeur, tous mes complexes, tous ces tourments qui me hantaient depuis longtemps. Il était venu le temps de me laisser aller avec des amies, avant d’être de vraies professionnelles, me laisser aller pour une séance photo et redevenir pour quelques minutes, quelques heures cette fille insouciante que j’ai su être autrefois… Lire la suite

Paroles de ChaCha

populaire…

01/04/2014

Tout d’abord MERCI ! Merci à toi qui lis ces lignes, toi qui est là peut être par hasard et merci si tu arrives à lire ce texte jusqu’à la dernière ligne…

Je me pose une foultitude de questions, en permanence, pour tout, c’est comme ça… C’est difficile à vivre, difficile à supporter et parfois à endurer pour mes proches… Ces dernières semaines ont été très trop intenses… et mon cerveau guidé par mon cœur m’a fait morfler… ou pas…

Lorsque j’ai mis au jour les préparatifs de mon mariage, lorsque j’ai eu le courage d’enfin créer un blog qui serait mon reflet, je n’en mesurais pas les conséquences, pour moi-même, mon mari, mes proches ou encore pour les personnes qui me « suivent/aient) »…

Je n’aurai jamais pensé que ce « petit » blog me ferait autant de bien que de mal… J’ai fait des choix, assumés, pour ne pas en faire un simple blog mariage, puisque très vite, j’ai partagé avec toi, chère lectrice, cher lecteur, mon amour de l’écriture…

Oui mais voilà, j’écris comme je vis, j’écris ce que je vis et j’écris comme je ressens… J’ai, depuis les débuts timides du blog « conquis » un lectorat, perdu au passage quelques lecteurs et surtout j’ai eu le courage de mes opinions ce qui va de pair avec les 2 catégories de personnes que je viens d’évoquer…

J’ai cru ou voulu croire que le statut de future mariée, dans le jargon « bride to be », accessoirement blogueuse me conférait une position, un statut dans la blogosphère et que je devais être considérée, admirée et reconnue. Ce qui m’a fait penser ou entretenir cela, ce sont les quelques événements magiques auxquels j’ai été conviée, les personnes fantastiques que j’ai eu la chance de rencontrer et qui pour moi étaient à défaut d’idoles, des icônes que je portais aux nues… Et puis c’était sans compter mon manque de confiance en moi…

J’avais envie mais surtout besoin d’une reconnaissance de ce que je pensais être mes « pairs » et scrutait maladivement un « j’aime/like » sous une photo Facebook, je guettais une approbation, un commentaire, bref j’étais en quête de quelque chose qui n’est jamais ou presque, arrivé…

Jusqu’au jour où, toi chère lectrice, tu as commencé à m’écrire sur Facebook : à me confier ton désir d’enfant, ta douleur à l’idée de ne jamais enfanter ou de ne plus pouvoir le faire pour toi, mon autre lectrice… Il y a aussi toutes ces futures mariées qui, découvrant les images de mon mariage que je ne partage quasiment que sur Facebook, m’ont contactées pour me féliciter, pour avoir des idées, être rassurées, voire même que je m’occupe de leur déco ! Il y a aussi ces lectrices qui tout simplement prennent de mes nouvelles, cette lectrice qui m’envoie des fleurs et celles qui m’envoient des cadeaux, ou encore la fierté de ma maman quand elle découvre certains articles et me dit après chacun « tu sais je l’ai lu hein ! »… Ma meilleure amie adorée que j’ai négligée et le temps que j’ai perdu… Vous qui êtes des personnes si « normales » qui n’avez rien à vendre, rien à perdre et desquelles je me suis à la fois éloignée et rapprochée…

Paradoxe paradoxal…

Et puis il y a eu cet autre déclic, Mini Moi qui chaque fois que je franchissais la porte de la maison me disait « tu vas encore travailler maman »… Et mon mari, qui en silence assurait/assumait tout… mes absences physiques et spirituelles… Mon temps passé sans compter au bureau suivi d’un renfermement sur moi-même comme pour dire « laisse moi dans ma bulle »…

Tout s’est mélangé dans mon cerveau et j’ai eu un déclic il y a quelques jours… Il était là, présent depuis près de 3 ans ce mal qui me ronge, ce mal qui m’abîme, ce qui m’a détruit moi qui suis déjà plus que torturée…

Cette peur qui m’habite, ce mal être, cette peur du rejet… elle m’a éclaté à la figure et même s’il m’en coûte aujourd’hui, il me faut l’exprimer, non pour me justifier, mais juste pour l’exorciser… je ne le souhaite à personne… JE ME SUIS FAIT VIRER !

Oui, virée, dégagée, congédiée, remerciée et le plus dur à encaisser c’est d’avoir fait face à un parfait inconnu qui m’a tutoyée de surcroît au lendemain de mon retour de congé maternité et m’a dit ceci : « tu te doutes bien qu’on va pas te garder »… ces mots résonnent dans ma tête, dans mon cœur aujourd’hui encore et en écrivant ces lignes je prends cette même gifle reçue il y a presque 3 ans à la Porte de Versailles, Hall 7 à 11h15… Après près de 4 ans de bons et loyaux services… et mon bébé chez la nounou… non mais il se fout de ma gueule ce con ou bien ?

Putaindebordeldechiottes ! Moi virée, comme ça, sans entretien, sans rien ? Pourquoi ? Pour qui ? Quand ? Où ? Combien ?

J’ai perdu le peu de moyens qu’il me restait et que la vie m’avait péniblement permis de rassembler durant près de 30 ans, j’étais anéantie…

Bref, je ne m’étalerais pas sur le sujet, mais j’avais besoin de comprendre pourquoi ces derniers mois, ces dernières semaines j’avais TELLEMENT besoin qu’on me reconnaisse au boulot, sur la toile, sur le blog… Etre reconnue en dehors de mon foyer, être reconnue par des inconnu(e)s…

C’en est trop pour ma petite personne, j’ai donc revu mes priorités, même si cette expression « craint grave » et ne veut, finalement pas dire grand chose…

Je suis en plein apprentissage… Je recommence ce travail de fond commencé il y a quelques années, à la différence qu’à présent j’ai à mes côtés 2 essentiels : Monsieur Doux, mon mari (mais si, tu sais bien Monsieur Doux !) et Mini Moi, la chair de ma chair… Cela peut sembler surfait ou hypocrite, mais finalement tellement vrai dans tous les sens du terme…

Alors oui, lorsque je poste une photo sur Facebook ou Instagram, c’est forcément pour partager quelque chose mais la différence aujourd’hui, c’est que je n’attends rien, si ce n’est de vous faire rêver ou partager un peu de mon bonheur… Tout comme lorsque j’écris par ici, j’écris beaucoup pour moi et un peu pour vous, peut être pour dire tout haut ce que vous pensez tout bas, sans prétention aucune…

Je n’ai pas de talent particulier, ni même un don, je ne suis pas, ni ne cherche plus à être populaire…

J’ai juste la « particulière particularité » d’écrire comme je respire…

Merci…

 

avec mon idole... Katherine Pancol...

avec mon idole… Katherine Pancol…