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Paroles de ChaCha

Ce que j'aime, Ma vie de maman, Paroles de ChaCha

poivre et sel

15/10/2014

Il a une démarche plutôt assurée mais ne fait pas pour autant beaucoup de bruit…

Parfois même on oublierait qu’il est là, il suffit qu’il soit absorbé par les infos, ou une telenovela…

Quoique, je dis ça mais il réécrirait 100 fois les scénarios et parfois même pourrait jouer le rôle principal…

Et le foot ? on en parle ? Non il vaut mieux passer cette passion qui l’anime et qui ne cesse de croître !

Il n’est ni trop grand, ni trop petit, ni trop mince, ni trop gros… il est fort… oui c’est le plus fort ce Monsieur là…

Il ne m’a jamais beaucoup parlé, je l’ai craint pendant trop d’années et j’avais du mal à l’approcher…

Il n’était pourtant jamais bien loin mais la distance, cette distance là, était un mélange de respect, de peur et surtout de pudeur…

C’était mon héro, mais moi seul le savait… J’aurai tout donné pour qu’il me regarde, me félicite ou m’aime tout simplement.

J’ai grandi avec tout un mélange de sentiments, partagée entre la colère, l’amour fou, l’amour inconditionnel, la peur et la dévotion…

J’ai écouté les musiques qu’il écoutait, j’ai adoré les histoires qu’il racontait, je me suis privé aussi, de lui crier mon amour en pleine figure !

J’ai fait pendant très longtemps dans l’ombre des choses pour qu’il m’aime, me regarde, m’admire, mais sans jamais qu’il ne le fasse… ou du moins pas comme je l’envisageais…

Il y a un mot terrible, plusieurs même pour les êtres de sa génération : « câlins », « amour », « tendresse », « démonstration », « affection » et j’en passe…

Et moi je mourais d’amour… je mourais d’amour pour celui pour qui j’aurai fait n’importe quoi.

Et puis je me suis fait une raison, j’ai grandi avec ma carapace, mes éclats de voix, mon tempérament de feu, mes gestes larges…

J’ai grandi aussi avec tout plein de doutes, de remises en questions permanentes, un besoin de savoir pour qui pour quoi j’avançais pas à pas dans la vie, si je n’avais jamais d’écho à toutes mes actions…

J’ai grandi aussi dans la dureté, parfois même l’indifférence mais jamais dans la violence, enfin si dans ma tête c’était un vrai ras de marée, combien de fois j’ai étouffé mes cris dans l’oreiller, parce que j’étais transparente… parce que je me sentais vide et que ma vie me semblait vide de sens…

Depuis toujours je donne, je suis comme ça : je donne de ma personne, de mon temps, de mon attention, de ma tendresse et malheureusement depuis autant de temps j’en attends au moins des bribes en retour…

De temps en temps, j’entendais quelques bribes de conversations auxquelles je n’étais pas conviée ou je croyais entendre du bien et puis les fois trop nombreuses ou c’était plutôt du mal… Il faut dire qu’il mettait la barre TRES haut…

putaindebordeldechiottes

J’avais souvent envie qu’il se taise, j’avais envie de partir sans jamais vraiment oser… j’étais docile et presqu’une fille modèle…

Poivre et Sel…

Je ne les ai pas vus venir…

Poivre et Sel…

Ils ont commencé à recouvrir ses tempes…

Poivre et Sel…

A entourer son visage plein de bonhomie…

Poivre et Sel…

Et mon regard sur lui a changé…

Poivre et Sel…

J’ai commencé à lui trouver des excuses… à essayer de comprendre…

Poivre et Sel…

J’ai mis fin à cette dépendance…

Poivre et Sel…

Le respect était revenu au premier plan… mêlé d’une infinie tendresse…

Poivre et Sel…

Une envie irrepressible de lui dire que je l’aime…

Poivre et Sel…

Parce que c’est la marque de ceux qui ont vieilli…

Poivre et Sel…

Et qu’ainsi va la vie…

Poivre et Sel…

Parfois aujourd’hui je m’y blottis…

Poivre et Sel…

Et je sais désormais qui je suis…

Poivre et Sel…

Et le sel de mes larmes est devenu moins amer…

Poivre et Sel…

Parce que je n’aurai jamais les mots justes…

Poivre et Sel…

Parce qu’il a été et sera jusqu’à la mort le Sel de ma vie…

Ce que j'aime, Paroles de ChaCha

Numéro 16…

12/09/2014

Elle est nichée en haut d’une montagne espagnole, en Galice… dans un tout petit village « Portomourisco« …

Elle est à l’abri des regards, en haut d’une pente à 45° aussi impressionante que dangereuse été comme hiver…

Sur son toit, ou plutôt sa terrasse on y voit un pont, l’un des plus hauts d’Europe et non loin de là, une station de ski… On y voit aussi tout le village, on devine l’église, le cimetière, la chapelle et on y voit même les maisons des cousins, car oui là-bas on est tous cousins…

Elle a bercé 3 générations, vu naître et grandir certains et mourir d’autres… Elle a accueilli en son sein des éclats de rire, des éclats de voix, des pleurs et une infinie tendresse…

Elle a bercé ma jeunesse, j’y ai vécu presqu’à la dérobée les heures les plus marquantes de toute ma vie…

J’y suis allé souvent mais jamais assez longtemps…

Dans cette maison animée davantage l »été que l’hiver, je me souviens du respect, de la pudeur et de cet amour infini qu’elle renfermait…

Je me souviens de cette complicité, de l’admiration sans limite que je vouais à ceux qui y vivaient…

Je me souviens de la porte ouverte, de la clé de la « bodega » qu’il fallait accrocher près de la porte vitrée comme si c’était hier…

Je me rappelle des peurs bleues que j’avais parfois d’aller chercher ne serait ce qu’une bouteille d’eau au fond de la bodega

Je me souviens des odeurs de naphtaline et de cuisine mélangés… Ces mêmes odeurs rassurantes que je peine à retrouver aujourd’hui…

Je me souviens des ronflements de mon père et du couloir qu’il fallait traverser pour aller jusqu’aux chambres et qui me terrifiait lui aussi enfant…

Je me souviens des armoires et des tiroirs, des chapelets et des livres de prières… Je me souviens du parfum et d’un rouge à lèvres… rouge…

Je me souviens d’une casquette en feutre ou en tissu posée négligemment sur une tête où il n’y avait plus beaucoup de cheveux…

Je me souviens de ma mère bras dessus/dessous avec ma grand-mère pour aller à la messe…

Je me souviens d’un gilet sur une robe, d’un éventail ou encore d’un mouchoir… d’une « bata » enfilée sitôt rentrée à la maison…

Je me souviens du cuivre, des repas interminables dans cette cuisine et les siestes qui suivaient…

Je me souviens de ces chaises inclinables sur lesquelles je rêvais de monter, mais qui leurs étaient réservées.

Je me souviens de l’ennui parfois causé par les adultes qui nous tenaient là enfermés, alors qu’il faisait si beau dehors et que je n’avais qu’une envie c’était d’aller « al Rio« …

Je me souviens des vignes, d’un tuyau d’arrosage et des bottes kakis que j’essayais en cachette et qui étaient bien trop grandes pour moi…

Je me souviens de l’attitude qu’il fallait avoir pour ne pas décevoir…

Je me souviens des moqueries, des fautes en espagnol moins courantes que celles en français mais il ne fallait rien dire…

Je me souviens de cet hiver où je leur avais fait la surprise de venir, seule, ce qui m’était interdit jusqu’alors…

Je me souviens de cette exlusivité, de cette chance de passer quelques heures dans cette maison que je découvrais l’hiver…

Je me souviens de ces mains ridées mais toujours fermes, de ces gestes assurés malgré le poids des années…

Je me souviens de « la merienda » de « la barra de pan » et du chocolat milka… J’en ai encore le goût dans la bouche…

Je me souviens de « las pipas » (graines de tournesol) dont je recrachais « la peau » toujours plus loin au bas des escaliers…

Je me souviens de la porte ouverte mais souvent fermée à cause des mouches… et cette fameuse tapette à mouches ou encore cette main si agile qui attrapait les mouches Dieu seul sait comment…

Je revois ce puits en pierre aussi intrigant que pittoresque…

Je me revois mangeant des tomates à la taille hors normes, des fruits aussi beaux que bons et des légumes qui vous feraient changer d’avis si vous n’aimez pas ça…

J’ai l’odeur du « licor café » qui me chatouille le nez tout comme celui de « l’aguardiente« , lorsque la cuisine se transformait en distillerie clandestine…

Je revois cette table où chacun avait sa place, un couteau bien particulier pour une personne bien particulière…

Et puis « le chorizo« … car on y faisait le meilleur chorizo de l’univers…

Au numéro 16, si la porte n’était pas toujours ouverte, les fenêtres elles, l’étaient stores descendus…

Au numéro 16, j’arrivais en courant, en criant « Mémé ! », « Abuela ! », « Abuelo ! »…

Au numéro 16, j’avais le coeur serré par la hâte de les retrouver… tout comme lorsque je les quittais avec la crainte de ne plus les revoir…

Au numéro 16, aujourd’hui, la porte et les fenêtres sont fermées, la clé de la bodega est toujours à sa place, personne n’a oublié de la ranger.

Au numéro 16, il n’y a plus d’odeur de naphataline et dans la cuisine les cuivres ont disparu…

Au numéro 16, le silence règne, un silence pesant, un silence de mort…

Au numéro 16, la mort m’a pris mes modèles, elle m’a volé ceux qui m’ont donné ma maman… elle a volé mon âme d’enfant…

Au numéro 16, j’avais quelques repères, des rendez-vous inmanquables…

Depuis 5 ans environ, je me poste le coeur lourd devant la porte du numéro 16 au mois d’août, je ne bouge pas, je retiens mon souffle, j’ai cet espoir absolument con que la porte s’ouvrira à nouveau, au moins une dernière fois et que j’entendrais mon prénom…

Après quelques minutes interminables sans retenir mes larmes, je m’en vais au cimetière…

Au numéro 16, au « Lumbeiro« , vivaient ma Mémé et mon Pépé…

 

 

 

 

 

Ma vie de maman, Paroles de ChaCha

désir…

24/07/2014

Cela fait des mois que ça dure, des mois que je vis avec et que je me bats pour ça…

Cela fait des mois que je me refuse à en parler en public, que seules quelques personnes savent combien cela me ronge…

Par respect pour d’autres femmes, d’autres couples je refoule depuis des mois ce mal être.

Cela fait des mois que je vois mon corps changer, mon visage est davantage marqué et mon entourage subit à nouveau les assauts d’une dépression qui s’est réfugiée dans mon corps, mon coeur et ma tete…

Cela fait des mois… Cela va faire un an… que je veux un autre enfant…

Il n’y a aucune vérité sur la fécondité, aucun ordre des choses, si ce n’est une réelle injustice pour toutes les femmes qui désirent avoir un enfant qu’elle soit déjà mère ou non…

Je me suis tu tout ce temps car des jeunes femmes que j’aime ou que j’apprécie ne sont pas encore maman à ce jour, malgré une lutte constante, malgré de lourds traitements… Certaines ont renoncé, d’autres y croient encore… pour elles, à cause d’elle et malgré moi j’avais décidé de me taire… par pudeur aussi…

Je suis déjà maman, cela ne fait pas de moi quelqu’un de meilleur ni de pire que quelqu’un qui n’arrive pas à en avoir quelles qu’en soient les raisons…

Je le disais il y a peu… j’ai TROP d’amour à donner, trop de tendresse refoulée, je voudrais la partager avec la chair de ma chair, je veux un autre enfant…

Je n’ai pas à me justifier mais j’ai envie de le crier… je n’ai pas envie d’entendre à nouveau cettre phrase odieuse : « mais tu en as déjà un… » comme si être mère une fois était un don du ciel et l’accepter… et m’y résoudre…

Je trouve révoltant que chaque femme, chaque famille ne puisse accueillir entre ses bras aimants un petit être issu de sa chair…

Alors que l’on veuille 1,2,3 ou 10 enfants on devrait pouvoir enfanter… dans des conditions dignes et sans souffrance qu’elle soit physique ou psychologique…

J’irai plus loin en disant que je veux que Mini Moi ne soit jamais seul…

J’ai grandi en sachant que j’avais quelqu’un à protéger, quelqu’un sur qui veiller (j’en parlais ici), quelqu’un sur qui compter…

Je veux donner un frère ou une soeur à Mini Moi lui apprendre le partage au quotidien, l’amour de son prochain…

Le modèle de ma famille est un modèle à 4 et s’il n’est pas parfait, il est solidaire et j’ai toujours aspiré à cet équilibre…

J’aime mon fils de tout mon coeur et je sais que j’aimerai tout autant son petit frère ou sa petite soeur…

Je n’en peux plus d’étouffer mes pleurs, de refouler ma rancoeur, de souffrir à cause de ce traitement débile et contraignant…

Je veux un autre enfant… je me bats depuis un an…

 

 

ps : ce post est très personnel et n’est en aucun cas une provocation et je respecte chaque femme, chaque famille…

 

Ce que j'aime, Ma vie de maman, Paroles de ChaCha

quand tu dors…

18/07/2014

Cela fait environ 1 290 nuits que je le regarde dormir…

Je n’ai raté qu’un seul de ses dodos depuis qu’il a vu le jour… En maman poule que je suis je n’arrive pas à m’éloigner… surtout la nuit…

Chaque nuit, c’est mon rituel, je m’approche de son visage, ma main effleure ses narines silencieuses ou presque… et je sens son souffle… Ce souffle, qui me rassure et me tempère depuis près de 1 290 merveilleuses nuits…

Parfois j’attarde ma main sur son visage rond, je lui dessine une courbe aimante et bien souvent il ne bouge même pas…

Alors nous sommes en communion, l’appaisement que me procurent ces gestes doit l’apaiser tout autant, car il a souvent les sourcils froncés quand il dort, comme sa maman… et hop ce vilain mouvement qui m’a creusé une vilaine « ride du lion » disparait… comme par enchantement et sans que le reste de son petit corps en boule ne tremble…

Que je me couche tôt, que je me couche tard il en est ainsi… je pousse un peu plus la porte déjà entrouverte, m’approche à pas de louve et le regarde d’abord… Il est à moi, c’est ma proie… j’aimerai lui sauter dessus, le saisir et le manger… de bisous évidemment… couvrir de baisers son petit corps tout entier… ce petit corps qui grandit bien trop vite…

Depuis quelques semaines, il dort dans son lit « de grand », nous lisons une histoire presque chaque soir et je m’allonge parfois près de lui, mais « pas sous la couverture Maman, c’est interdit de se coucher avec ses habits, ils sont sales va mettre ton pyjama »… il est attendrissant et autoritaire, comme… sa mère…

Alors nous nous quittons bons amis, avec la promesse de nous retrouver le lendemain matin… Il s’endort serein… Son papa n’est jamais bien loin…

Et quelques heures plus tard, parfois quelques minutes, je suis happée par lui… et mon désir/besoin de tendresse prend le dessus… je le tempère… et m’approche à pas de louve… à pas de Maman…

 

photos persos

photos persos

Ma vie de maman, Paroles de ChaCha

25 mai

07/07/2014

Nous avions rendez-vous un jour de mai…

J’avais peur qu’il arrive en avance, peur de ne pas être prête… peur de ne pas être à la hauteur de ce rendez-vous tant attendu…

C’est aux aurores qu’il m’a prévenu de son arrivée… il n’avait pas d’heure mais il était en chemin… pas plus d’infos, il m’a laissée comme ça…

Je savais juste que c’était imminent et que je n’avais qu’à bien me tenir… Je suis presque tombée du lit tant la nouvelle m’a chamboulée, travaillée

J’ai tant bien que mal repris mes esprits, ma respiration… oui c’est ça… ma respiration… je m’en souviens très bien…

Ce matin là, je le revois, je le revis comme si c’était hier… je me suis épilée, j’ai pris une douche, coiffé, si si, j’ai pris le temps de faire mon brushing, il devait être 6h du matin… avant cela j’ai changé les draps de la chambre d’amis… j’étais habitée par une force surhumaine… Monsieur Doux me demandait si ça allait… « oui oui, ça va très bien, il arrive, mais rendors toi, je gère… »

Perplexité dans le regard embrumé de Monsieur Doux, mais devant mes gestes assurés et la maîtrise de la situation il n’a pas bronché…

Les minutes passaient depuis 4h35… on a pas idée de prévenir les gens si tôt ! je me suis promis de lui faire remarquer ça…

putaindebordeldechiottes

Et puis, le temps est passé vite finalement… Une petite manucure plus tard, dernière vérification des sacs : le mien, le sien et celui de Monsieur Doux évidemment, car on ne sait jamais… s’il trouvait le temps long et s’il avait une petit faim… Le chemin serait peut être long, ou l’attente, voire les 2… bref…

Monsieur Doux ne dormait pas ou bien il faisait semblant, il attendait que je lui fasse un signe, car si c’était mon rendez-vous (un peu), c’était NOTRE rendez vous à tous les 2 (surtout)…

Et puis je lui ai ordonné dit de prendre une douche, de prendre son temps, si !

« oui je vais bien, oui j’ai hâte, mais je t’attends, file sous la douche »…

Chaque minute qui passe est une minute gagnée et j’ai fait un pari avec moi-même, ne me fais pas perdre ! »…

Monsieur Doux s’est éxécuté avec tout l’amour du monde, il était aussi serein que moi…

Nous évoluions dans je ne sais quelle sphère, chacun de nos mouvements était emprunt de légèreté, de sérénité malgré l’ampleur de la situation…

J’avais la tête et les pieds dans une espèce de coton, malgré les vibrations de tout mon corps…

Et puis Monsieur Doux a commencé à partir en cacahuète, le voilà qui tourne en rond, qui cherche ses clés…

Hé ho, il est 7h20 du matin, il faudrait pas commencer à me chatouiller là Monsieur Doux,

ON SE CALME !!!! putaindebordeldechiottes !!! est ce que je râle, MOIIIIIIIIIIIIIIII ????

On monte enfin dans la voiture, enfin, ça a l’air simple, lu comme ça, mais je me suis surtout faufilée… c’est plus juste… vu mon état ce matin là…

7h30 donc, la clé sur le contact, on prend la même inspiration Monsieur Doux et Moi et un dernier « serrage » de mains nous confirme que l’aventure commence vraiment…

7h40, arrivés à destination on nous oriente gentiement…

« Madame, Mademoiselle, c’est par ici »…

« ah ok, déjà ? »…

« oui, beau travail,bravo, le col est ouvert à 2 »

« non, sans déconner ???? (oui j’ai le droit d’être mal polie j’aurai voulu vous y voir vous !), chéri !!!!!!!!!!! j’ai gagné mon pari !!! on ne repart plus d’ici !!!! »

C’est dans une salle d’attente, tout ce qu’il y a de moins accueillant que j’avais rendez-vous avec la perpétuité…

J’ai vu une lumière blanche, plusieurs même… avant d’arriver au paradis… mais celui-là, 7 heures plus tard, je le tenais dans mes bras…

 

photo perso

photo perso

 

 

 

 

 

Paroles de ChaCha

ni meilleure ni pire…

01/07/2014

Il y a quelques temps, je me suis accrochée à mon clavier comme une naufragée à une bouée… ou un rocher… ou un truc qui pourrait me sauver… (bref j’ai peur de l’eau !)

J’exagère un peu beaucoup car ma vie n’en dépendait pas, mais je mesure aujourd’hui le bien, le moins bien et les conséquences de ce blog, MON blog sur ma vie… et éventuellement la vôtre…

Il y a eu l’euphorie du mariage et ses préparatifs, des anecdotes à la pelle qui vous ont fait beaucoup rire, voire beaucoup sourire… des tranches de ma vie qui vous ont attendri et des passages qui vous ont révoltés, voire déçus, mais tout cela assumé pleinement à l’heure où j’écris…

Je n’ai jamais prétendu avoir une vie trépidante, jamais voulu raconter ma vie dans ses moindres détails, j’avais et j’ai toujours besoin de parler de ce que je ressens… de ma vision des choses et de l’interprétation que je peux faire de certains événements…

Si j’ai eu l’ambition de vouloir écrire chaque jour, vous l’aurez compris, celle-ci s’est envolée… très vite… aussi vite que la peur de m’engager, laquelle m’a rattrappée… je ne suis pas de celles qui s’engage à temps complet, je suis plutôt insaisissable et je déteste les obligations, la routine…

Paradoxe, paradoxal…

Ligne éditoriale, rubriques, mots clés, si ces mots m’ont fait rêver dans un premier temps, le fait d’avoir à ranger mes émotions, mes écrits dans des cases m’ont fait complètement flipper… (au diable le langage châtié…)

Parce que mon mariage a duré 2 ans, oui le temps des préparatifs et le temps qu’il se passe et que même si 2 ans dans une vie ce n’est pas grand chose, il ne sert à rien de vivre dans le passé… Si j’ai plaisir encore à nous voir si beaux sur les photos, si aujourd’hui encore j’utilise certaines photos sur facebook, ces 2 belles journées sont belle et bien derrière moi, derrière nous…

J’ai tout donné pendant 2 ans, du stress, une joie immense, de la fierté, des disputes, des dépenses pharaoniques (certaines inutiles), des pensées futiles ou des priorités mal assumées, des fous rires, une tendre complicité, des sacrifices, de la peur…

Alors voilà, je suis une fille lambda qui un jour a décidé d’écrire et qui avait besoin d’un alibi… Je suis une fille normale qui a un travail, un foyer, un enfant Mini Moi, des collègues, des ami(e)s, des loisirs… J’ai juste un jour décidé de vous parler, de vous raconter des choses… Certaines sont jolies, d’autres le sont moins mais elles ont le mérite d’être authentiques…

Si j’écris des choses joyeuses c’est parce que je le suis, si j’écris parfois des choses bien tristes ce n’est pas que je sois dépressive, mais c’est juste que cela fait partie de la vie… Il y a des personnes qui souhaitent lire/trouver/tomber (sur) des blogs illustrés par de belles photos (un peu trop souvent les mêmes), lire des choses joyeuses, des anecdotes pour oublier la tristesse ou la dureté de leur quotidien, voire s’évader… Je comprends ces personnes et je fais partie de celle-là, j’aime les jolies choses, voir de belles images…

Ce que j’écris n’est pas forcément profond, mais il sort de mes tripes et n’engage que moi, que vous qui me lisez et c’est à vous de donner plus ou moins de crédit, d’intensité à ce que vous lisez…

J’insiste vraiment sur le fait que j’ai une vie normale et parfois atrocement ennuyeuse… Le fait d’avoir un blog me rend encore plus normale car on y trouve entre les lignes mes faiblesses ou mes coups de coeur, ce côté authentique ne fait pas de moi quelqu’un de meilleure ni pire que vous… Mais si vous voulez « retrouver » de temps en temps, sans pression, quelqu’un qui vous comprenne, qui dise tout haut ce que vous pensez tout bas…  quelqu’un qui est votre égale n’hésitez pas à me lire… et encore moins à m’écrire… vos remarques et témoignages sont parfois si poignants, si touchants qu’ils nous permettent vous et moi de nous sentir moins seul(e)s…

Je pourrai vous raconter des fables, vous inventer tout un tas de choses auxquelles vous pourriez sans nul doute croire… mais ce n’est pas mon « parti pris »… ai-je seulement un parti-pris d’ailleurs…

Je suis un paradoxe paradoxal sur pattes… et c’est parti pour durer…

Alors je ne suis ni meilleure ni pire que quiconque, mais j’ai le mérite d’exister… pour vous qui je l’espère me lisez…

 

(c) Paulo Teixeira - Portugal 2013

(c) Paulo Teixeira – Portugal 2013

 

Paroles de ChaCha

la plus belle femme du monde…

23/06/2014

Elle se réveille chaque matin… lève les yeux au ciel… et prend son destin en main…

Elle n’est ni « trop » grande, ni « trop » petite…

Parfois ambitieuse, parfois laxiste…

Parfois mariée, souvent célibataire…

Elle se laisse aller et à la fois a les pieds sur terre.

Elle se regarde dans le miroir et y trouve son reflet tantôt trouble, tantôt lisse…

Parfois elle trouve ou cherche sur son visage, son front une ride, un poil ou encore un point noir…

Elle compte parfois ses cheveux blancs et parfois court après le temps…

Elle croque la vie à pleine dents et parfois la subit…

Elle est entourée d’enfants ou pas… ce sont les siens ou ceux des autres… ceux qui viennent de ses entrailles et parfois elle rêve de ceux que « là haut » on lui refuse…

Elle a des ami(e)s et souvent est seule au monde…

Elle sourit, pleure, se cache ou se morfond… parfois elle est très lâche…

Elle est fidèle et loyale, c’est une amie hors pair ou parfois associale…

Tantôt généreuse, tantôt égoïste… la vie à ses côtés n’est jamais triste…

Elle peut avoir des vergétures ou de la cellulite… s’en soucier ou au contraire s’en moquer…

Elle a des complexes ou assume ses « défauts », voudrait parfois être quelqu’un d’autre…

Elle crie, saute, danse ou au contraire se retient, ne parle pas et est très timide…

Parfois on ne l’entend pas, on sait à peine qu’elle est là ou alors on n’entend et ne voit qu’elle…

C’est la plus belle femme du monde…

Qui est ce ? Pourquoi ? Après avoir lu tout ça ?

La plus belle femme du monde c’est toi, c’est vous qui lisez ces lignes (sauf si vous êtes un homme ;-))

Pourquoi ? Tout simplement parce que l’on a toutes été, l’on est ou sera un jour la plus belle femme du monde de quelqu’un ou pour quelqu’un…

Pour son papa, son frère, son grand père, plus tard son petit ami, son mari ou encore son amant, voire son ex, sans oublier son fils pour certaines… On peut évidemment mettre tout ceci au féminin…

Lorsque des yeux aimants, admiratifs se sont posés, se poseront ou sont posés sur nous, nous sommes LES PLUS BELLES FEMMES DU MONDE, il ne faut pas s’en convaincre, il faut juste l’accepter, sans le considérer ou chercher à comprendre…

Je suis la plus belle femme du monde… et toi, n’es tu pas, la plus belle femme du monde ?

 

0203 coupée

moi… mai 2013

 

 

TAMPON

 

 

 

Ce que j'aime, Paroles de ChaCha

faussement vulnérable…

09/06/2014

Il exite une « espèce » de personnes qui fait partie de notre quotidien…

Ces personnes sont souvent des femmes, mais l’équivalent existe au masculin, même si j’en ai rencontré beaucoup moins…

Cette espèce est loin d’être en voie de disparition, on dirait d’ailleurs qu’elle fleurie de plus en plus et, entre nous, rien à voir avec les beaux jours…

Cette espèce donc, partage votre quotidien, (sisi, regardez bien)…

Elle vous apprivoise, s’intéresse à vous, à vos « petits soucis », s’approche de vous et se rapproche du coup, vous touche et devient (patatras) cette personne qui vous poignardera dans quelques temps (au mieux) et vous méprisera (au pire)…

Cette espèce frappe (insidieusement) de jour comme de nuit… de préférence dans ces moments où vous lachez prise, où vous pensez que l’amitié a pris ses quartiers… et paf dans ta bouche… dommages collatéraux et tout le tintouin…

Cette espèce n’a pas de visage, pas de signe distinctif, pas de physique particulier, telle un caméléon elle s’adapte, s’installe et parfois même devient essentielle à votre existence (hum hum hum, çà c’est ce que vous croyez les premiers temps…)

Ce qui caractérise (et me révolte soyons clair !) cette espèce c’est ce don, de faire semblant, de s’appitoyer ou de trouver en vous (nous) une oreille attentive (la réciproque est vraie !) de se nourrir de vos/nos faiblesses pour aller ensuite cancaner, que dis-je jubiler de ces confidences faites presque sur l’oreiller… dans un moment d’égarement ou de fausse complicité…

Vous vous trouvez de nombreux points communs, vous vous accrochez attachez à cette personne, vous la trouvez belle sous toutes les coutures et trouvez en elle une espèce de bouffée d’oxyène… que même vos ami(e)s de longue date n’arrivent pas à concurrencer (pauvre imbécile !!! ta meilleure amie est et restera toujours LA MEILLEURE, NO WAY !!! bisous forts au passage Mademoiselle K.)

Les réseaux sociaux favorisent la prolifération de cette espèce… Vous passez de plus en plus de temps derrière votre écran, il suffit d’un like sous une photo ou d’un(e) ami(e) en commun et badaboum vous voilà les meilleur(e)s ami(e)s du monde, prêt(e)s à se démolir en un clik de souris…

Nous faisons tous les frais de cette société 2.0 (enfin plutôt 0, niveau rapports humains…), nous chérissons toutes ces nouvelles technologies (moi la première !) et multiplions les apparitions sur ces réseaux : facebook, instagram, twitter, blogs… Un j’aime, un commentaire et on a l’impression (absurde) d’exister… Nous nous emballons, de l’amitié prête à emporter…

Dans la vraie vie, c’est un peu plus rare, mais pas moins violent… Néanmoins sur nos lieux de travail, dans nos familles et/ou belles familles, il suffit d’être une pièce « rapportée », voire ne pas être à l’aise et développer une espèce d’instinct de survie qui vous/nous pousse vers quelqu’un… le mal est fait…

Je vous interdis d’être une victime ! Vous m’entendez ! ça fait trop mal et c’est une p** de perte de temps !

Bien sûr on a envie de nouveauté, on a envie de se laisser porter par cette personne qui nous endort pourrit illumine… Je ne dis pas qu’il ne faut pas ouvrir notre coeur à de nouvelles et prometteuses amitiés naissantes, mais il faut essayer de rester lucide et pudique… (heu ChaCha tu tiens un blog 100 % toi, tu n’es pas crédible ! et bah si na !!! fais ce que je dis pas ce que je fais !!!)

Pour finir (et non pas conclure), je dirai qu’il faut vivre pleinement les choses, multiplier les rencontres et, si je puis me permettre, en amitité avant de livrer ses faiblesses ou ses défauts (qui bien souvent n’en sont que pour nous !), essayer de montrer le meilleur de soi… parfois dans ces « amitiés » éphémères, lorsque vous allez trop bien et surtout trop longtemps ça ne tient pas… n’oubliez pas que je parle d’une espèce de personnes… pas des personnes en général… à vous de vous blinder et d’offrir le meilleur de vous même à celui ou celle qui le mérite…

 

Besitos !

 

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