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Paroles de ChaCha

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petit frère…

17/04/2014

tomy 4

J’ai toujours rêvé d’avoir un grand frère…

Pourquoi ? Peut être parce que j’avais envie ou besoin de quelqu’un qui me protège, quelqu’un qui soit mon modèle, quelqu’un que j’admire et que je puisse brandir comme un trophée à tout bout de  champ…

Je le voyais grand, fort, beau et protecteur… Je le voyais brun et je l’entendais de loin dire fièrement « c’est ma petite soeur… » « touche pas à ma soeur… »

J’avais besoin d’être prise par la main, de pouvoir respecter quelqu’un et de pouvoir chercher sur son visage des ressemblances… Je voulais être un éternel bébé… Je voulais me sentir aimée et considérée par la chair de ma chair… grand, fort, beau…

Oui, mais non…

Je n’ai pas de grand frère, c’est moi qui porte le lourd poids des responsabilités fraternelles… C’est moi qui suis une référence et c’est à moi de montrer l’exemple ou pas

J’ai donc ce que l’on appelle un « petit frère« … si j’utilise les guillemets c’est parce que cette petite touffe de boucles chatain mesure aujourd’hui 1m92…

Oui, alors bon ok je ne suis pas minuscule mais du haut de mon mètre 73, je dois me mettre sur la pointe des pieds pour l’embrasser, ou il doit se baisser un peu comme le Géant Vert de la pub… la loose quoi !

Alors petit, petit… #crotte de chiottes#

J’ai quelques souvenirs et les photos aidant, je sais que ce sentiment de fièrté que je rêvais de vivre en entendant « c’est ma petite soeur », s’est avéré décuplé, parce que tout simplement j’avais un petit frère

J’ai aimé le choyer, le prendre par la main lui faire des câlins et j’ai aimé qu’il soit ma poupée…

J’ai aimé grandir avec quelqu’un qui n’aimait rien comme moi, qui ne faisait rien comme moi, j’ai aimé nos différences… du moins jusqu’à l’adolescence…

Parce que oui, putaindebordeldechiottes, ça prend de la place un petit frère !

ça fait du foot, ça aime les voitures, ça fait du kart et ça embarque tout le monde avec lui… Les week end au stade, ou encore sur les pistes… et là tu te rends compte que tu n’es QUE une grande soeur… Une grande soeur qui fait de la danse, qui fait du tennis, qui ne déplace pas les foules… Et puis, tu deviens transparente…

Alors là, ce petit frère tu commences à le détester, à le jalouser… tu te demandes ce que cette miniature de toi (parce qu’en plus il me ressemble !) a de plus que toi ! Ok ! il est mignon à croquer (moi aussi dans mon genre), ok il est plus doué que toi à l’école (pas dur, j’étais limite un cancre…) Tout ce qu’il touche met en extase tes parents et toi, les bras ballants tu essaies de le concurrencer… mais il te bat à plates coutures… de toute façon, tu es transparente…

Je n’ai pas des parents indignes hein… j’ai eu aussi mes privilèges… j’ai eu un scooter MOI ! J’étais toujours tirée à quatre épingles et Dieu merci, je ne portais pas des jogging TONY BOY, ni les total look improbables que ma maman jugeait pourtant au poil pour son petit garçon modèle… #fou rire# chacun sa croix !!

Et puis j’ai eu des envies d’ailleurs, j’ai eu envie de revenir à des origines empruntées à mon papa et personne n’a voulu m’entendre… lorsque j’ai voulu m’expatrier, il n’y a rien eu à faire… mais lui, lui, lui, lui… le petit frère , il est parti le bougre ! quelques années plus tard, il est parti… sans efforts, promis à un avenir professionnel…  Je l’ai haït, maudit, autant que j’étais jalouse…

J’avais pourtant un chouette boulot, trouvé un semblant d’équilibre, mais je le regardais de travers de mes yeux emplis de rancoeur et de jalousie malsaine…

Et puis, un jour je me suis « réveillée »… j’ai compris que j’avais une mission… J’étais une grande soeur après tout, ça n’est pas rien… ça avait un sens et ça devrait donner du sens à ma vie… Quelle bêtise d’être jalouse d’un petit frère qui après tout et avec la meilleure volonté du monde resterait quoi qu’il arrive un petit frère… un être fragile, à qui je devais donner l’exemple, quelqu’un que je devrais aider… à ma manière, à mes conditions et avec mes moyens…

Je n’ai rien de la grande soeur idéale, on se chamaille tout le temps, on est d’accord sur rien et parfois je lui mettrais bien un aller-retour France/Portugal dans les dents…

Et puis il y a toutes ces fois, où je pense que je ne serai JAMAIS seule… Que quelqu’un sera là pour me protéger, pour veiller sur moi, sur mon fils… D’ailleurs mon petit frère est le parrain de mon fils et  vous l’aurez compris… c’est important pour moi…

Mon petit frère est imparfait et c’est peu de le dire, mais suis-je parfaite ?… Je l’ai aimé autant que je l’ai détesté…

Mais Plus par Moins, ça fera toujours plus… Et je l’aimerai toute ma vie…

Tant pis si on est en carton lui et moi, tant pis si on ne comprend pas, tant pis s’il me fait enrager…

Mon petit frère c’est beaucoup de moi, alors peut être est-ce pour cela que parfois c’est difficile pour moi…

Dans son regard, je verrai toujours celui de mon père, dans sa tendresse, je verrai toujours ma mère…

Mon petit frère est un peu le reflet de mon âme… torturé, certes, mais passionné et passionnant…

Je t’aime petit con frère

 PicMonkey Collage tomyphotos persos

 

Ce que j'aime, Ma vie de maman, Paroles de ChaCha

mes repères…

14/04/2014
mon agenda...

mon agenda…

Je suis une fille comme les autres ou presque…
J’ai envie de croire que je suis une fille normale, quand attendrie je lis certains de vos commentaires, de vos emails…

Mais parfois, je me sens différente, portée par mes origines, par mon passé, mes influences, toutes ces choses qui font que je suis moi…

Hier, je me suis sentie vivre… J’ai aimé cette journée que je n’ai pas vu passer, j’ai aimé cette journée près des miens et surtout j’ai aimé ce rendez-vous matinal… Lire la suite

Paroles de ChaCha

populaire…

01/04/2014

Tout d’abord MERCI ! Merci à toi qui lis ces lignes, toi qui est là peut être par hasard et merci si tu arrives à lire ce texte jusqu’à la dernière ligne…

Je me pose une foultitude de questions, en permanence, pour tout, c’est comme ça… C’est difficile à vivre, difficile à supporter et parfois à endurer pour mes proches… Ces dernières semaines ont été très trop intenses… et mon cerveau guidé par mon cœur m’a fait morfler… ou pas…

Lorsque j’ai mis au jour les préparatifs de mon mariage, lorsque j’ai eu le courage d’enfin créer un blog qui serait mon reflet, je n’en mesurais pas les conséquences, pour moi-même, mon mari, mes proches ou encore pour les personnes qui me « suivent/aient) »…

Je n’aurai jamais pensé que ce « petit » blog me ferait autant de bien que de mal… J’ai fait des choix, assumés, pour ne pas en faire un simple blog mariage, puisque très vite, j’ai partagé avec toi, chère lectrice, cher lecteur, mon amour de l’écriture…

Oui mais voilà, j’écris comme je vis, j’écris ce que je vis et j’écris comme je ressens… J’ai, depuis les débuts timides du blog « conquis » un lectorat, perdu au passage quelques lecteurs et surtout j’ai eu le courage de mes opinions ce qui va de pair avec les 2 catégories de personnes que je viens d’évoquer…

J’ai cru ou voulu croire que le statut de future mariée, dans le jargon « bride to be », accessoirement blogueuse me conférait une position, un statut dans la blogosphère et que je devais être considérée, admirée et reconnue. Ce qui m’a fait penser ou entretenir cela, ce sont les quelques événements magiques auxquels j’ai été conviée, les personnes fantastiques que j’ai eu la chance de rencontrer et qui pour moi étaient à défaut d’idoles, des icônes que je portais aux nues… Et puis c’était sans compter mon manque de confiance en moi…

J’avais envie mais surtout besoin d’une reconnaissance de ce que je pensais être mes « pairs » et scrutait maladivement un « j’aime/like » sous une photo Facebook, je guettais une approbation, un commentaire, bref j’étais en quête de quelque chose qui n’est jamais ou presque, arrivé…

Jusqu’au jour où, toi chère lectrice, tu as commencé à m’écrire sur Facebook : à me confier ton désir d’enfant, ta douleur à l’idée de ne jamais enfanter ou de ne plus pouvoir le faire pour toi, mon autre lectrice… Il y a aussi toutes ces futures mariées qui, découvrant les images de mon mariage que je ne partage quasiment que sur Facebook, m’ont contactées pour me féliciter, pour avoir des idées, être rassurées, voire même que je m’occupe de leur déco ! Il y a aussi ces lectrices qui tout simplement prennent de mes nouvelles, cette lectrice qui m’envoie des fleurs et celles qui m’envoient des cadeaux, ou encore la fierté de ma maman quand elle découvre certains articles et me dit après chacun « tu sais je l’ai lu hein ! »… Ma meilleure amie adorée que j’ai négligée et le temps que j’ai perdu… Vous qui êtes des personnes si « normales » qui n’avez rien à vendre, rien à perdre et desquelles je me suis à la fois éloignée et rapprochée…

Paradoxe paradoxal…

Et puis il y a eu cet autre déclic, Mini Moi qui chaque fois que je franchissais la porte de la maison me disait « tu vas encore travailler maman »… Et mon mari, qui en silence assurait/assumait tout… mes absences physiques et spirituelles… Mon temps passé sans compter au bureau suivi d’un renfermement sur moi-même comme pour dire « laisse moi dans ma bulle »…

Tout s’est mélangé dans mon cerveau et j’ai eu un déclic il y a quelques jours… Il était là, présent depuis près de 3 ans ce mal qui me ronge, ce mal qui m’abîme, ce qui m’a détruit moi qui suis déjà plus que torturée…

Cette peur qui m’habite, ce mal être, cette peur du rejet… elle m’a éclaté à la figure et même s’il m’en coûte aujourd’hui, il me faut l’exprimer, non pour me justifier, mais juste pour l’exorciser… je ne le souhaite à personne… JE ME SUIS FAIT VIRER !

Oui, virée, dégagée, congédiée, remerciée et le plus dur à encaisser c’est d’avoir fait face à un parfait inconnu qui m’a tutoyée de surcroît au lendemain de mon retour de congé maternité et m’a dit ceci : « tu te doutes bien qu’on va pas te garder »… ces mots résonnent dans ma tête, dans mon cœur aujourd’hui encore et en écrivant ces lignes je prends cette même gifle reçue il y a presque 3 ans à la Porte de Versailles, Hall 7 à 11h15… Après près de 4 ans de bons et loyaux services… et mon bébé chez la nounou… non mais il se fout de ma gueule ce con ou bien ?

Putaindebordeldechiottes ! Moi virée, comme ça, sans entretien, sans rien ? Pourquoi ? Pour qui ? Quand ? Où ? Combien ?

J’ai perdu le peu de moyens qu’il me restait et que la vie m’avait péniblement permis de rassembler durant près de 30 ans, j’étais anéantie…

Bref, je ne m’étalerais pas sur le sujet, mais j’avais besoin de comprendre pourquoi ces derniers mois, ces dernières semaines j’avais TELLEMENT besoin qu’on me reconnaisse au boulot, sur la toile, sur le blog… Etre reconnue en dehors de mon foyer, être reconnue par des inconnu(e)s…

C’en est trop pour ma petite personne, j’ai donc revu mes priorités, même si cette expression « craint grave » et ne veut, finalement pas dire grand chose…

Je suis en plein apprentissage… Je recommence ce travail de fond commencé il y a quelques années, à la différence qu’à présent j’ai à mes côtés 2 essentiels : Monsieur Doux, mon mari (mais si, tu sais bien Monsieur Doux !) et Mini Moi, la chair de ma chair… Cela peut sembler surfait ou hypocrite, mais finalement tellement vrai dans tous les sens du terme…

Alors oui, lorsque je poste une photo sur Facebook ou Instagram, c’est forcément pour partager quelque chose mais la différence aujourd’hui, c’est que je n’attends rien, si ce n’est de vous faire rêver ou partager un peu de mon bonheur… Tout comme lorsque j’écris par ici, j’écris beaucoup pour moi et un peu pour vous, peut être pour dire tout haut ce que vous pensez tout bas, sans prétention aucune…

Je n’ai pas de talent particulier, ni même un don, je ne suis pas, ni ne cherche plus à être populaire…

J’ai juste la « particulière particularité » d’écrire comme je respire…

Merci…

 

avec mon idole... Katherine Pancol...

avec mon idole… Katherine Pancol…

 

 

Ce que j'aime, Mariage, Mes prestas choux, Paroles de ChaCha

L’hiver se fait long ? Prenez soin de vous ! { CONCOURS INSIDE }

17/02/2014

Je ne sais pas vous, mais le contrecoup des fêtes se manifeste pour moi chaque année à la même période…

Vers la mi-février… Les mois de novembre et décembre sont souvent quoi qu’on en dise un peu stressants, c’est la course aux cadeaux, aux préparatifs…

Arrive janvier et pour ma part, je démarre l’année pleine de bonnes intentions : je me dis que je vais rattraper mon retard sur certains dossiers, que je vais mieux m’organiser pour la nouvelle année…

Du coup au mois de janvier, c’est toujours un GRAND chamboulement dans les placards, les mails et les dossiers… Pro et Perso tout y passe… Et janvier file à la vitesse de la lumière… Février est sur le pas de la porte et là, je réalise que ça y est l’année est vraiment entamée et que pour ma santé mentale il faut que je lève le pied…

La St Valentin se passe souvent timidement avec une petite attention, car nous ne sommes pas vraiment fan de cet épisode calendaire et un brin commercial, même si soyons honnêtes, un petit je ne sais quoi est toujours le bienvenu…

Nous voici donc mi février, pas de vacances depuis août, oui disons le clairement et ce fameux contrecoup qui me colle aux baskets !

Alors quand Patricia MyBeautyCorner® m’a proposé de lancer un concours Bien-Être, j’ai tout de suite accepté, tellement je me suis sentie concernée…

Oui, revenons encore un peu en arrière… Pour ceux qui me suivent, l’année dernière EXACTEMENT à la même période, je me lançais à corps cœur perdu dans les derniers détails de mes mariages… Celui de mai, mariage civil en petit comité et celui d’août, la cérémonie religieuse au Portugal…

Je n’ai pas écouté mon corps et en toute sincérité, j’aurais bien eu besoin de me prendre en main pour mieux appréhender les préparatifs et le marathon final que représente une telle organisation…

Revenons en à Patricia MyBeautyCorner®, je l’ai rencontrée à plusieurs reprises et je ne compte plus le nombre de shooting photos auxquels elle a participé, sans compter les mariées qui ont eu la chance de passer entre ses doigts de fée…

Dernièrement, elle a participé à la LOVE etc… à Paris en tant que partenaire d’une part, en contribuant au make-up des modèles pour le défilé de la journée presse et professionnels et comme prestataire exposant d’autre part. Certaines d’entre vous ont donc pu la voir à l’œuvre sur de futures mariées désireuses de faire un essai ou ont eu la chance de servir de modèle, d’autres ont pu bénéficier de ses précieux conseils.

View More: http://cecilecreiche.pass.us/backstage

© Cécile Creiche

Car oui Patricia MyBeautyCorner® est depuis 13 ans une professionnelle au service de la Beauté et du Bien-Être.

Question maquillage ou « make up » comme le disent les initiées, à l’occasion d’un mariage ou pour un shooting photo, elle propose un accompagnement sur mesure, permettant ainsi à l’intéressé(e), (car s’il s’agit de femmes principalement, il y a aussi des modèles hommes pour les shooting et les photos corporate) une prise en charge la plus précoce possible, pour un visage et une peau impeccablement préparés. Patricia MyBeautyCorner® accorde une réelle importance au teint pour un rendu photo optimal. Elle sélectionne aussi avec soin ses lignes de maquillage, bio dès qu’elle le peut.

( Mesdemoiselles les futures mariées… son planning mariage 2014 affiche déjà complet ! )

Par ailleurs, Patricia propose en Ile de France, des ateliers individuels ainsi que des animations de groupe. En d’autres termes elle prodigue des conseils et des démonstrations en maquillage, en routine de soins, en cosmétiques et vous apprend les gestes bien-être du quotidien. C’est d’ailleurs une chouette idée pour un enterrement de vie de jeune fille ou pourquoi pas, côté pro une animation originale pour des événements marketing et corporate !

Enfin, nous y venons, elle propose au sein d’un bel espace Parisien situé près de République ses massages bien-être, vous offrant une belle parenthèse au stress et un moment rien que pour vous selon le Concept de Soins Thaïna®* relaxation et mise en confiance garanties !!! Vous êtes prévenu(e)s !!!

Toujours au sein de cet espace, confiez-lui votre  visage pour un soin sur-mesure, un moment de détente et de régénérescence pour votre peau !

* »un savoir faire précis et une implication constante pour des prestations de service sur mesure et de qualité. »
MBC® mix

© Cécile Creiche / Nathou Manoury / Greg Fink

Aujourd’hui c’est avec une joie immense pour ma part, que Patricia MyBeautyCorner® vous offre un cadeau exceptionnel, en vous proposant de DETENDRE VOTRE PETIT CORPS TOUT PLEIN DE STRESS GRACE AUX BIENFAITS D’UN MASSAGE BIEN-ETRE !!!

Patricia MyBeautyCorner® vous permet aujourd’hui de

GAGNER 1 SEANCE MASSAGE BIEN-ETRE AYURVEDIQUE INDIEN DE 50min D’UNE VALEUR DE 75€

Voici les conditions pour participer au concours :

– être âgé(e) de 18 ans minimum

être disponible sur Paris un lundi ou un vendredi avant le 16 mai 2014 inclus

liker la page Facebook MyBeautyCorner

– liker la page Facebook Thaïna | Make up Beauté Bien-être

– liker ma page Facebook ChaChaLeCompteaRebours

– poster un commentaire sous cet article pour dire si vous avez déjà l’habitude de vous faire masser ou non,

si c’est non pas de panique !!!! 

– préciser votre pseudo utilisé sur Facebook

– Fin du concours le jeudi 20 février à minuit

Le résultat du concours sera communiqué le vendredi 21 février 2014 sur nos pages Facebook respectives

 Patricia prendra ensuite contact avec le/la gagnant(e) pour les modalités de réservations de la séance offerte.

En attendant, prenez le temps découvrir ou redécouvrir l’ensemble des prestations MyBeautyCorner® sur son site web : www.mybeautycorner.fr !

Bonne chance à toutes et tous et encore merci à Patricia pour cette belle opportunité <3

LE NUMERO 9 A ÉTÉ TIRÉ AU SORT, C EST JULIEN MYMOON QUI REMPORTE LE SOIN 😉

MERCI A TOUTES ET A TOUS ! Et pour tous les autres Patricia vous propose des tarifs préférentiels ! Contactez-la viiiite !

Ce que j'aime, Paroles de ChaCha

Il était une fois… ou pourquoi la vidéo « écrire comme je respire » »#2

12/02/2014

Odete tremble…

Elle n’avait pas eu le temps de vraiment réaliser entre l’appel de son patron, la quête de sa tenue, le trajet en bus attrapé in extremis… Mais à présent, elle est bien là… tremblante…

Son patron est fébrile il est anormalement soucieux… Il scrute Odete mais n’ose pas l’aborder… C’est pourtant lui le patron… C’est lui qui l’a appelée !

Ce silence pesant devient insupportable et Odete s’écrie :

– Monsieur, dites quelque chose !

– Odete va t’habiller !

Elle est saisie sur place, il a crié encore plus  fort qu’elle ! Elle est tétanisée… mais s’exécute sur le champ…

Dans les toilettes confinés du restaurant, elle enfile une jolie robe longue ni trop habillée, ni trop simple… Elle effleure son visage maladroitement avec un pinceau qu’elle ne maitrise pas vraiment… Elle allonge la courbe de ses cils… et applique la touche finale… un rouge à lèvres rouge… comme la passion qui l’anime…

Elle entend la salle qui se remplit, elle entend le brouhaha des uns, le chahut des autres, les rires de ceux qui se retrouvent…

Elle croit reconnaitre certaines voix et en oublierait presque ce pourquoi elle est là…

Ce soir pas de tablier aux couleurs de Viana, pas de bières à servir, pas de Carne Alentejana, ni de Morue à Braz…

Non, ce soir elle devra nourrir les gens avec autre chose… Elle devra remplir leurs cœurs à défaut de leurs panses… Chatouiller leurs oreilles et non plus leurs égos…

Elle prend une grande inspiration, met un pied devant l’autre et se prend les pieds dans uns des pans de la robe… ça commence mal… et là elle réalise qu’elle n’a pas chauffé sa voix, qu’elle n’a pas répété et qu’elle ne sait pas ce qu’elle va chanter !

Putaindebordeldechiottes

Non mais Odete, Odete, Odete !!!

Elle a les larmes aux yeux, le cœur au bord des lèvres, elle veut s’enfuir, disparaitre, crier, mourir…

Une larme menace de s’échapper, elle renifle comme le ferait une enfant, bruyamment et désespérément… La porte des toilettes vient de s’ouvrir, devant le précipice de sa solitude… une cliente veut simplement aller aux toilettes…

Odete, sort d’un pas décidé et la pauvre cliente ne s’en remet pas… elle peste encore alors qu’Odete a déboulé dans la salle en trombe et d’un pas titubant plutôt que décidé… Elle se retrouve malgré elle propulsée près des musiciens qui grattent affectueusement les cordes de leurs guitares… Ils ont sur les lèvres ce sourire qu’ont les amoureux… ce sourire en coin à la fois tendre et plein de malice…

Ces accords ont un effet bénéfique sur elle et alors qu’elle commence à reprendre ses esprits Odete est ovationnée… Beaucoup l’ont reconnue, certains sont surpris mais tous s’accordent pour l’applaudir chaleureusement… Odete pleure, elle laisse les larmes couler car elle le sait… c’est malgré elle ce qui va lui permettre de prendre son élan…

Les musiciens, lui font chacun leur tour un clin d’œil… Il tapotent leurs guitares pour lui donner du courage, un silence vient de s’installer et l’on entend plus que ce tapotement qui bat la mesure… Pam pam pam, pam pam pam…

Odete joint ses mains comme une prière, elle lève les yeux et les referme…

Que la voix d’Amalia, soit avec moi…

…A suivre…

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Il était une fois… ou pourquoi la vidéo « écrire comme je respire » »#1

10/02/2014

Il était une fois une jeune femme prénommée Odete*…

Une belle brune à la peau claire aux origines lusitaniennes qui rêvait d’ailleurs… qui rêvait d’une vie qui n’était pas la sienne…

Passionnée et entière elle travaillait dans un restaurant en fredonnant et sifflant parfois entre ses dents, passant, virevoltant entre les clients…

Elle avait un talent, celui-là même qui lui permettait d’aller de l’avant… Odete ne vivait que pour lui…

Ni heureuse, ni malheureuse, les jours passaient semblables et monotones ou presque…

Une fois par semaine pourtant, son cœur retrouvait son palpitant… C’est dans « son » restaurant qu’elle touchait du doigt son rêve et c’est dans ce même restaurant qu’elle pouvait en silence vivre sa passion… le chant…

Une fois par semaine défilaient devant ses yeux des artistes aux robes longues, aux châles posés négligemment sur les épaules… Des femmes jeunes et moins jeunes venues chanter du Fado… Près d’elles Odete se sentait exister… Elle chantait dans son cœur leurs chansons, elle apprenait par cœur leurs répertoires et surtout connaissait par cœur celui de son idole… la belle, la grande… Amalia…

Si elle continuait à travailler dans ce restaurant ce n’est pas par manque d’ambition, au contraire… Mais elle ne se voyait pas ailleurs…

Son patron lui accordait souvent le droit de chanter ou plutôt marmonner pendant le service, car si elle chantait trop fort il semblait jaloux… car oui, les clients se retournaient sur Odete… Elle avait une aura ce je-ne-sais-quoi qui la rendait magnétique, elle était magnifique…

Et ce qui devait arriver, arriva… Un soir, à quelques heures du spectacle son « patron » est au pied du mur… L’artiste devant se produire est souffrante, elle ne pourra chanter ce soir là… Que faire ? Les tables sont réservées, le restaurant affiche complet dans quelques heures à peine… Le « patron » doit se rendre à l’évidence… Il DOIT faire chanter Odete… Il se rue sur le téléphone en priant les Saints Patrons qu’elle décroche sans tarder… Une, deux, trois tonalités… C’est affreux, il transpire… Enfin, elle décroche, le sourire dans la voix comme à son habitude…

– Odete, Odete, Odete, avez vous une robe, un châle ?

– Pardon ? Euh une robe ? euh oui, un châle, oui plusieurs même ! Mais une robe comment, pourquoi ? Calmez vous !

– Odete, tu CHANTES CE SOIR !!! il faut que tu viennes TOUT DE SUITE !

– Moi, chanter ? mais je ne suis pas prête, pas entrainée, vous n’aimez pas quand je chante au restaurant pourtant !

– Odete, ne discute pas VIENS TOUT DE SUITE !

Le cœur à l’envers, Odete fait les 100 pas dans son appartement, ouvre son placard et en sort une robe ravissante, une robe dans laquelle elle se sent bien… De toute façon pas le temps de faire des manières, cette robe devra faire l’affaire…

Elle arrive au restaurant avant les clients… comme à son habitude mais ce soir ce sera différent…

… A suivre…

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Ecrire comme je respire…

03/02/2014

Il y a à peine quelques semaines mon amie Héloïse, photographe professionnelle du duo TRENTIEME ETAGE (www.trentieme-etage.com) me faisait une confidence… Elle « voulait » un shooting d’inspiration…Aussi surprise que flattée, je ne comprenais pas bien ses motivations… pourquoi moi ?

Mon coeur battait la chamade, la magie opérait une fois de plus entre nous et cette complicité entretenue depuis des mois ne cessait de croître, elle se concrétisait d’ailleurs de la meilleure des manières !

Elle m’a alors confié qu’elle voulait quelque chose de « différent », quelque chose d’authentique…

Forcément, pour ça elle avait frappé à la bonne porte !

Oui mais comment lui dire que ce dont je rêvais depuis des mois était si « hors catégorie », si personnel…

Pour moi il n’y avait pas d’équivoque je voulais un shooting d’inspiration qui ait à voir avec mes origines… quelque chose qui coule dans mes veines… Quelque chose de noble…

Une invitation au voyage…

Elle m’a tout de suite dit BANCO !

Pardon, quoi ? pas d’objection, de conseil, d’exigence ? Non juste se caler une date…

Hum Hum… Larmes de joie, de fierté… J’étais en apnée… J’ai précisé à Héloïse qu’il n’y aurait pas d’artifices… des vrais personnes dont le métier n’est pas de poser, car ce que je voulais raconter était 100 % vrai…

putaindebordeldechiottes !!!

Elle me suivait à 10 000 % et dans le tourbillon du projet a embarqué son vidéaste de mari !!!

Le trio était formé : Héloïse, Maxime et Natacha…

Oui mais ce projet n’était pas viable sans des professionnels du sujet ! Car même si le thème était trouvé, ce serait mentir que de dire que je suis une experte sur le sujet…

Il me fallait désormais constituer « mon équipe »… rédiger le scénario, lui donner vie en images, ou du moins les inspirations…

Mon égérie il y a bien longtemps que je l’avais trouvée… il ne me restait qu’à lui en parler… la boule au ventre…

Odete DEVAIT coûte que coûte incarner mon égérie… Elle est parfaite : belle, gentille, à l’écoute et… authentique puisqu’elle est animatrice radio et maîtrise PARFAITEMENT le sujet…

Je lui dois beaucoup, car c’est elle qui a mobilisé les troupes, c’est elle qui a réussi à sensibiliser les gens aux projets… et de 2 acteurs, nous pouvons nous vanter d’en avoir eu 4…

J’ai écrit l’histoire en à peine quelques heures…

Je vous la raconterai très bientôt, avec mes mots… mais le plus important c’est de vous la raconter en images…

J’ai déjà trop parlé…

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l’original(e)…

02/02/2014

Il n’est pas toujours facile d’être différent, de le sentir au plus profond de soi et… de l’entretenir…

Il n’est pas facile non plus à l’adolescence de savoir qui l’on est… on se cherche, on s’interroge et bien souvent personne n’est là pour nous apporter des réponses…

Je ne suis pas malade, du moins on ne m’a encore rien diagnostiqué psychologiquement ou « cérébralement » parlant, pourtant durant des années, trop nombreuses ont été les personnes cherchant à me mettre dans une case… à me juger…

J’en ri à présent mais quand vous êtes une ado mal dans vos baskets, en conflit perpétuel avec le genre humain, croyez moi, vous en souffrez, pour rester polie…

Etre différente mais sans signes extérieurs du genre piercing, tatouages, tenues provocantes… tel a été mon combat malgré moi…

J’ai toujours parlé fort, défendu l’opprimé, j’ai rarement eu peur d’ouvrir ma bouche pour défendre des causes ou des personnes pour peu que ça en vaille la peine.

J’ai souvent pris position que ce soit en cours, en famille… à croire que rien ni personne ne m’effrayait…

J’étais souvent le souffre-douleur de mes cousins, lesquels en majorité numérique me victimisaient, se payaient ma tête et se jouaient de mes faiblesses…

Paradoxe Paradoxal… Je parlais fort, gesticulais, jusqu’à me ridiculiser parfois sans pour autant dévoiler mes failles…

Elles étaient pourtant là mes failles, bien voyantes… Mais personne n’avait le temps de s’attarder dessus…

Alors on me prenait pour une Originale…

Originale… oui… mais pas suffisamment intéressante… Originale car il fallait une case… Originale donc… Originale point…

Il me fallait au quotidien rivaliser avec un petit frère qui prenait beaucoup trop de place, bah oui après tout je ne jouais pas au ballon, j’étais plutôt branchée danse, fringues et pas du tout petite fille à papa…

Je voulais qu’on me regarde, qu’on s’attarde sur moi, personne ne comprenait rien…

Originale… point…

Et puis un jour… j’ai décidé d’assumer… Quitte à être différente autant en faire mon fond de commerce…

Cà vous choque ?

C’est une expression bien évidemment démesurée… mais voilà j’avais choisi mon camp et même si cette révélation est arrivée tard au cours de l’adolescence, elle était bienvenue… elle m’a permis de mieux vivre « ma crise »…

Quand certaines buvaient, fumaient ou encore c… moi j’étais Sam, vous savez comme dans la pub « celui qui ne boit pas », j’étais la bonne copine sur l’épaule de laquelle on pleure ses amourettes déchues… J’étais celle qui raccompagnait, la bonne copine… Celle que l’on envoyait discuter avec les profs… La militante…

Je n’étais ni moche ni belle, j’étais transparente… ou presque… Originale… pas banale et effrayante…

J’avais souvent le nez dans les bouquins, ce qui me permettait de m’exprimer correctement et avec une sacrée répartie 😉 créant un fossé béant entre certaines personnes et… moi…

C’est dans les livres que j’ai compris que j’avais besoin de temps, plus de temps que la moyenne pour comprendre, apprécier, aimer…

Plus en tout cas, que les gens qui m’ont cataloguée ou jugée des années durant…

C’est aussi dans un livre que j’ai su… que j’ai connu mon premier VRAI grand coup de cœur… Celui assez fort pour me prendre les tripes et me pousser à me faire tatouer son nom sur le pied…

Sa Majesté Salvador Dali…

C’est ce peintre surréaliste espagnol qui a fait basculer ma vie… Suffisamment pour que j’entame presqu’une quête spirituelle pour le comprendre… Comprendre son œuvre… Comprendre en partie qui je suis…

J’ai donc compris que la différence avait du bon… que la différence s’assumait, que la différence se vivait bien et qu’elle permettait de vivre mieux…

Lorsqu’aujourd’hui encore les gens se tortillent pour déchiffrer mon tatouage… je ris… quand on me demande sa signification, je m’esclaffe… car voilà ce que je réponds : « Je suis une œuvre d’art… et comme toutes ses œuvres… Dali m’a signée… » Les gens restent stoïques… voire désarmés et moi… je jubile…

Originale… oui… assumée… oui…

Ne vous méprenez pas, je ne suis ni snob, ni supérieure… en rien…

J’éprouve simplement le besoin d’écouter mon cœur, d’écouter les gens, de me pencher sur leur vie, sur leurs maux…

Les gens qui me connaissent savent que je suis une éponge à sentiments… et souvent je m’oublie pour pouvoir rendre et voir les gens heureux…

Je suis « originale » et pas toujours rationnelle… mais qu’importe…

Je suis une œuvre d’art…

blog020214