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Ma vie de maman

Ce que j'aime, Ma vie de maman, Paroles de ChaCha

poivre et sel

15/10/2014

Il a une démarche plutôt assurée mais ne fait pas pour autant beaucoup de bruit…

Parfois même on oublierait qu’il est là, il suffit qu’il soit absorbé par les infos, ou une telenovela…

Quoique, je dis ça mais il réécrirait 100 fois les scénarios et parfois même pourrait jouer le rôle principal…

Et le foot ? on en parle ? Non il vaut mieux passer cette passion qui l’anime et qui ne cesse de croître !

Il n’est ni trop grand, ni trop petit, ni trop mince, ni trop gros… il est fort… oui c’est le plus fort ce Monsieur là…

Il ne m’a jamais beaucoup parlé, je l’ai craint pendant trop d’années et j’avais du mal à l’approcher…

Il n’était pourtant jamais bien loin mais la distance, cette distance là, était un mélange de respect, de peur et surtout de pudeur…

C’était mon héro, mais moi seul le savait… J’aurai tout donné pour qu’il me regarde, me félicite ou m’aime tout simplement.

J’ai grandi avec tout un mélange de sentiments, partagée entre la colère, l’amour fou, l’amour inconditionnel, la peur et la dévotion…

J’ai écouté les musiques qu’il écoutait, j’ai adoré les histoires qu’il racontait, je me suis privé aussi, de lui crier mon amour en pleine figure !

J’ai fait pendant très longtemps dans l’ombre des choses pour qu’il m’aime, me regarde, m’admire, mais sans jamais qu’il ne le fasse… ou du moins pas comme je l’envisageais…

Il y a un mot terrible, plusieurs même pour les êtres de sa génération : « câlins », « amour », « tendresse », « démonstration », « affection » et j’en passe…

Et moi je mourais d’amour… je mourais d’amour pour celui pour qui j’aurai fait n’importe quoi.

Et puis je me suis fait une raison, j’ai grandi avec ma carapace, mes éclats de voix, mon tempérament de feu, mes gestes larges…

J’ai grandi aussi avec tout plein de doutes, de remises en questions permanentes, un besoin de savoir pour qui pour quoi j’avançais pas à pas dans la vie, si je n’avais jamais d’écho à toutes mes actions…

J’ai grandi aussi dans la dureté, parfois même l’indifférence mais jamais dans la violence, enfin si dans ma tête c’était un vrai ras de marée, combien de fois j’ai étouffé mes cris dans l’oreiller, parce que j’étais transparente… parce que je me sentais vide et que ma vie me semblait vide de sens…

Depuis toujours je donne, je suis comme ça : je donne de ma personne, de mon temps, de mon attention, de ma tendresse et malheureusement depuis autant de temps j’en attends au moins des bribes en retour…

De temps en temps, j’entendais quelques bribes de conversations auxquelles je n’étais pas conviée ou je croyais entendre du bien et puis les fois trop nombreuses ou c’était plutôt du mal… Il faut dire qu’il mettait la barre TRES haut…

putaindebordeldechiottes

J’avais souvent envie qu’il se taise, j’avais envie de partir sans jamais vraiment oser… j’étais docile et presqu’une fille modèle…

Poivre et Sel…

Je ne les ai pas vus venir…

Poivre et Sel…

Ils ont commencé à recouvrir ses tempes…

Poivre et Sel…

A entourer son visage plein de bonhomie…

Poivre et Sel…

Et mon regard sur lui a changé…

Poivre et Sel…

J’ai commencé à lui trouver des excuses… à essayer de comprendre…

Poivre et Sel…

J’ai mis fin à cette dépendance…

Poivre et Sel…

Le respect était revenu au premier plan… mêlé d’une infinie tendresse…

Poivre et Sel…

Une envie irrepressible de lui dire que je l’aime…

Poivre et Sel…

Parce que c’est la marque de ceux qui ont vieilli…

Poivre et Sel…

Et qu’ainsi va la vie…

Poivre et Sel…

Parfois aujourd’hui je m’y blottis…

Poivre et Sel…

Et je sais désormais qui je suis…

Poivre et Sel…

Et le sel de mes larmes est devenu moins amer…

Poivre et Sel…

Parce que je n’aurai jamais les mots justes…

Poivre et Sel…

Parce qu’il a été et sera jusqu’à la mort le Sel de ma vie…

Ce que j'aime, Ma vie de maman

une maman…

24/09/2014

Je ne sais pas quand j’ai eu envie de devenir maman… est ce qu’on a vraiment « envie » de devenir maman ? ne naît-on pas avec cette idée en tête qu’il nous « revient » de plein droit de donner la vie à partir du moment où est techniquement « équipée » pour, autrement dit parce qu’on est une femme…

Je parle à la première personne et je parle de mon histoire…

Bizarrement, dans mes rêves de petite et grande fille je voyais un enfant…

Je n’arrivais pas bien à distinguer le genre de maman que je pouvais ou voulais être, mais il était là bien présent ce désir d’enfant.

J’ai eu des histoires où parfois on abordait le sujet, car à 19 ans quand on aime c’est pour la vie… et on envisageait les prénoms… puis les histoires se sont succédées et puis les années ont commencé à passer et je voyais bien qu’à 27 ans je ne serai pas maman comme la mienne avant moi puisque je l’avais pris comme âge de référence…

Pas le bon papa, pas de bébé, c’est presqu’aussi simple que ça… Et puis je n’étais pas mariée et dans mon idéal, lequel au final était plus celui de mes parents :  pas de mariage = pas de bébé !

Et c’est comme ça qu’à 29 ans j’étais dépitée, pas forcément résignée mais disons que j’avais les boules d’être célibataire, sans boulot, sans gamin et rien pour me consoler vraiment… A la veille de la trentaine… ce poids !!! cette pression même que la société a sur toi, comme si tu allais commencer à pourrir de l’intérieur car tu vas avoir 30 ans ! pas de mari, pas d’enfant, pauvre fille… va te pendre !!

Hum hum hum…

La vie, le destin, ce que vous voulez a placé sur ma route Monsieur Doux à quelques mois de mon centenaire trentenaire…

Pas de pression ou presque mais tout le monde autour de moi retenait son souffle en espérant que ce serait le bon, THE ONE et qu’enfin on allait me retirer cette infâme étiquette, parce qu’en plus « tu te rends compte Natacha, même ton frère a une copine et il est déjà papa !! »

PUTAINDEBORDELDECHIOTTES !!!

Avance rapide… (bruitage d’une cassette audio dans une vieille chaine hi-fi)

J’ai eu la chance de décider pour ma 1ère grossesse que c’était LE moment, et moins de 2 mois plus tard j’étais enceinte… avec un boulot, un chéri et la signature de l’achat d’un appart à 2… la consécration sociale quoi !! (rires) oups… j’omets un « détail »… le mariage… mais ce n’était pas « la » priorité…

Etre enceinte, je ne pourrais pas en écrire des tonnes ce serait mentir et inventer des choses… J’ai aimé être enceinte, je me suis trouvé belle, j’avais un truc en plus… ah oui suis bête ce truc ENORME qui m’empêchait de dormir, de m’asseoir parfois, qui me donnait mal au dos de folie ! Un « je ne sais quoi » qui faisait tomber mes cheveux par poignées, je pouvais en faire des bouquets ! Bon allez ok, j’en reparlerais de l’état végétatif… si si… l’inactivité qui en découle ou presque… (suite à la prochaine épisio au prochain épisode…)

J’ai été dans un état second durant ma grossesse et plus encore le jour de l’accouchement, cet état est encore d’actualité…

Les premiers mois, je ne réalisais pas trop « qu’il était là », un bébé parfait, des nuits qui l’étaient presque, être maman m’allait comme un gant car je n’avais rien à faire… ou presque…

Et puis, Mini Moi a eu 1 an, puis 2, puis 3… Et depuis quelques mois, si j’avais des doutes sur le « métier de maman » il les a terrassés… D’un revers de manche pleine de morve (pourquoi tous les gamins font çà punaise !!!!!!!) il a pulvérisé mes questions et donné du sens à ma vie, à ma vie de maman…

Une maman ça prend du temps pour son enfant, une maman ça donne la main tout le temps. Une maman ça protège, une maman ça explique l’inexplicable, une maman ça écoute et ça comprend l’incompréhensible. Une maman ça parle pendant des heures, ça raconte des histoires et ça invente des choses folles ! Une maman c’est toujours « belle », ça a les cheveux doux et ça sent bon tout le temps. Une maman c’est gentil et parfois c’est très méchant, parce qu’une maman ça crie aussi et parfois très souvent… Une maman ça travaille mais plus comme avant, une maman ça rentre tôt et même en courant. Une maman ça fait des bisous et des câlins et ça console les gros chagrins. Une maman ça rigole trop fort et ça fait des blagues de maman. Une maman ça dessine, ça peint, ça compte et ça chante, ça déforme aussi les chansons. Une maman ça invente et ça ment à papa (chut !), ça fait aussi des bêtises… Une maman ça pleure aussi quand elle est fatiguée et qu’elle en a marre d’être une maman car elle pense être une mauvaise maman… Une maman est là tout le temps avec son enfant, car même si son corps est ailleurs c’est avec son enfant qu’elle est trop très souvent. Une maman ça ne va pas à l’école des mamans mais ça demande souvent à sa maman comment il faut faire et puis des fois ça fait tout le contraire. Une maman ça aime de tout son cœur de maman et même plus qu’elle n’aurait imaginé, une maman c’est rempli de tellement d’amour que parfois ça voudrait plein d’enfants pour pouvoir partager. Une maman ça trouve toujours les mots pour tout même si parfois ce ne sont pas ceux qu’on attend… Une maman ça nous aime pour la vie, ça nous donne tout et on a envie de lui rendre… Une maman, la nôtre est unique et on l’aime tous différemment… Une maman, ça reste une maman que l’on soit petit ou grand… Une maman ça ne va pas à l’école des mamans, mais chaque jour qui passe la rend meilleure, la meilleure des mamans de l’univers jusqu’au ciel et les étoiles… Mon fils a de la chance de m’avoir comme maman et moi je me sens meilleure chaque jour qui passe, car j’ai le meilleur des enfants… le mien… l’éternel petit garçon à sa maman…

Etre maman n’est pas une fin en soi, mais c’est le début de quelque chose, d’une belle aventure, il m’aura fallut presque 3 ans pour prendre conscience de tout ce que je peux et dois apporter à Mini Moi. J’ai compris que je ne lui étais pas simplement utile, je suis INDISPENSABLE tout comme il m’est vital…

Je ne remporterai jamais le prix de la meilleure maman, car je m’énerve vite, je crie, mais je remporterai sûrement le prix du meilleur câlin de la terre et de l’univers et surtout surtout surtout le prix de la plus jolie des mamans dans le cœur de mon enfant…

 

 

Ma vie de maman, Paroles de ChaCha

désir…

24/07/2014

Cela fait des mois que ça dure, des mois que je vis avec et que je me bats pour ça…

Cela fait des mois que je me refuse à en parler en public, que seules quelques personnes savent combien cela me ronge…

Par respect pour d’autres femmes, d’autres couples je refoule depuis des mois ce mal être.

Cela fait des mois que je vois mon corps changer, mon visage est davantage marqué et mon entourage subit à nouveau les assauts d’une dépression qui s’est réfugiée dans mon corps, mon coeur et ma tete…

Cela fait des mois… Cela va faire un an… que je veux un autre enfant…

Il n’y a aucune vérité sur la fécondité, aucun ordre des choses, si ce n’est une réelle injustice pour toutes les femmes qui désirent avoir un enfant qu’elle soit déjà mère ou non…

Je me suis tu tout ce temps car des jeunes femmes que j’aime ou que j’apprécie ne sont pas encore maman à ce jour, malgré une lutte constante, malgré de lourds traitements… Certaines ont renoncé, d’autres y croient encore… pour elles, à cause d’elle et malgré moi j’avais décidé de me taire… par pudeur aussi…

Je suis déjà maman, cela ne fait pas de moi quelqu’un de meilleur ni de pire que quelqu’un qui n’arrive pas à en avoir quelles qu’en soient les raisons…

Je le disais il y a peu… j’ai TROP d’amour à donner, trop de tendresse refoulée, je voudrais la partager avec la chair de ma chair, je veux un autre enfant…

Je n’ai pas à me justifier mais j’ai envie de le crier… je n’ai pas envie d’entendre à nouveau cettre phrase odieuse : « mais tu en as déjà un… » comme si être mère une fois était un don du ciel et l’accepter… et m’y résoudre…

Je trouve révoltant que chaque femme, chaque famille ne puisse accueillir entre ses bras aimants un petit être issu de sa chair…

Alors que l’on veuille 1,2,3 ou 10 enfants on devrait pouvoir enfanter… dans des conditions dignes et sans souffrance qu’elle soit physique ou psychologique…

J’irai plus loin en disant que je veux que Mini Moi ne soit jamais seul…

J’ai grandi en sachant que j’avais quelqu’un à protéger, quelqu’un sur qui veiller (j’en parlais ici), quelqu’un sur qui compter…

Je veux donner un frère ou une soeur à Mini Moi lui apprendre le partage au quotidien, l’amour de son prochain…

Le modèle de ma famille est un modèle à 4 et s’il n’est pas parfait, il est solidaire et j’ai toujours aspiré à cet équilibre…

J’aime mon fils de tout mon coeur et je sais que j’aimerai tout autant son petit frère ou sa petite soeur…

Je n’en peux plus d’étouffer mes pleurs, de refouler ma rancoeur, de souffrir à cause de ce traitement débile et contraignant…

Je veux un autre enfant… je me bats depuis un an…

 

 

ps : ce post est très personnel et n’est en aucun cas une provocation et je respecte chaque femme, chaque famille…

 

Ce que j'aime, Ma vie de maman, Paroles de ChaCha

quand tu dors…

18/07/2014

Cela fait environ 1 290 nuits que je le regarde dormir…

Je n’ai raté qu’un seul de ses dodos depuis qu’il a vu le jour… En maman poule que je suis je n’arrive pas à m’éloigner… surtout la nuit…

Chaque nuit, c’est mon rituel, je m’approche de son visage, ma main effleure ses narines silencieuses ou presque… et je sens son souffle… Ce souffle, qui me rassure et me tempère depuis près de 1 290 merveilleuses nuits…

Parfois j’attarde ma main sur son visage rond, je lui dessine une courbe aimante et bien souvent il ne bouge même pas…

Alors nous sommes en communion, l’appaisement que me procurent ces gestes doit l’apaiser tout autant, car il a souvent les sourcils froncés quand il dort, comme sa maman… et hop ce vilain mouvement qui m’a creusé une vilaine « ride du lion » disparait… comme par enchantement et sans que le reste de son petit corps en boule ne tremble…

Que je me couche tôt, que je me couche tard il en est ainsi… je pousse un peu plus la porte déjà entrouverte, m’approche à pas de louve et le regarde d’abord… Il est à moi, c’est ma proie… j’aimerai lui sauter dessus, le saisir et le manger… de bisous évidemment… couvrir de baisers son petit corps tout entier… ce petit corps qui grandit bien trop vite…

Depuis quelques semaines, il dort dans son lit « de grand », nous lisons une histoire presque chaque soir et je m’allonge parfois près de lui, mais « pas sous la couverture Maman, c’est interdit de se coucher avec ses habits, ils sont sales va mettre ton pyjama »… il est attendrissant et autoritaire, comme… sa mère…

Alors nous nous quittons bons amis, avec la promesse de nous retrouver le lendemain matin… Il s’endort serein… Son papa n’est jamais bien loin…

Et quelques heures plus tard, parfois quelques minutes, je suis happée par lui… et mon désir/besoin de tendresse prend le dessus… je le tempère… et m’approche à pas de louve… à pas de Maman…

 

photos persos

photos persos

Ma vie de maman, Paroles de ChaCha

25 mai

07/07/2014

Nous avions rendez-vous un jour de mai…

J’avais peur qu’il arrive en avance, peur de ne pas être prête… peur de ne pas être à la hauteur de ce rendez-vous tant attendu…

C’est aux aurores qu’il m’a prévenu de son arrivée… il n’avait pas d’heure mais il était en chemin… pas plus d’infos, il m’a laissée comme ça…

Je savais juste que c’était imminent et que je n’avais qu’à bien me tenir… Je suis presque tombée du lit tant la nouvelle m’a chamboulée, travaillée

J’ai tant bien que mal repris mes esprits, ma respiration… oui c’est ça… ma respiration… je m’en souviens très bien…

Ce matin là, je le revois, je le revis comme si c’était hier… je me suis épilée, j’ai pris une douche, coiffé, si si, j’ai pris le temps de faire mon brushing, il devait être 6h du matin… avant cela j’ai changé les draps de la chambre d’amis… j’étais habitée par une force surhumaine… Monsieur Doux me demandait si ça allait… « oui oui, ça va très bien, il arrive, mais rendors toi, je gère… »

Perplexité dans le regard embrumé de Monsieur Doux, mais devant mes gestes assurés et la maîtrise de la situation il n’a pas bronché…

Les minutes passaient depuis 4h35… on a pas idée de prévenir les gens si tôt ! je me suis promis de lui faire remarquer ça…

putaindebordeldechiottes

Et puis, le temps est passé vite finalement… Une petite manucure plus tard, dernière vérification des sacs : le mien, le sien et celui de Monsieur Doux évidemment, car on ne sait jamais… s’il trouvait le temps long et s’il avait une petit faim… Le chemin serait peut être long, ou l’attente, voire les 2… bref…

Monsieur Doux ne dormait pas ou bien il faisait semblant, il attendait que je lui fasse un signe, car si c’était mon rendez-vous (un peu), c’était NOTRE rendez vous à tous les 2 (surtout)…

Et puis je lui ai ordonné dit de prendre une douche, de prendre son temps, si !

« oui je vais bien, oui j’ai hâte, mais je t’attends, file sous la douche »…

Chaque minute qui passe est une minute gagnée et j’ai fait un pari avec moi-même, ne me fais pas perdre ! »…

Monsieur Doux s’est éxécuté avec tout l’amour du monde, il était aussi serein que moi…

Nous évoluions dans je ne sais quelle sphère, chacun de nos mouvements était emprunt de légèreté, de sérénité malgré l’ampleur de la situation…

J’avais la tête et les pieds dans une espèce de coton, malgré les vibrations de tout mon corps…

Et puis Monsieur Doux a commencé à partir en cacahuète, le voilà qui tourne en rond, qui cherche ses clés…

Hé ho, il est 7h20 du matin, il faudrait pas commencer à me chatouiller là Monsieur Doux,

ON SE CALME !!!! putaindebordeldechiottes !!! est ce que je râle, MOIIIIIIIIIIIIIIII ????

On monte enfin dans la voiture, enfin, ça a l’air simple, lu comme ça, mais je me suis surtout faufilée… c’est plus juste… vu mon état ce matin là…

7h30 donc, la clé sur le contact, on prend la même inspiration Monsieur Doux et Moi et un dernier « serrage » de mains nous confirme que l’aventure commence vraiment…

7h40, arrivés à destination on nous oriente gentiement…

« Madame, Mademoiselle, c’est par ici »…

« ah ok, déjà ? »…

« oui, beau travail,bravo, le col est ouvert à 2 »

« non, sans déconner ???? (oui j’ai le droit d’être mal polie j’aurai voulu vous y voir vous !), chéri !!!!!!!!!!! j’ai gagné mon pari !!! on ne repart plus d’ici !!!! »

C’est dans une salle d’attente, tout ce qu’il y a de moins accueillant que j’avais rendez-vous avec la perpétuité…

J’ai vu une lumière blanche, plusieurs même… avant d’arriver au paradis… mais celui-là, 7 heures plus tard, je le tenais dans mes bras…

 

photo perso

photo perso

 

 

 

 

 

Ce que j'aime, Ma vie de maman, Paroles de ChaCha

mes repères…

14/04/2014
mon agenda...

mon agenda…

Je suis une fille comme les autres ou presque…
J’ai envie de croire que je suis une fille normale, quand attendrie je lis certains de vos commentaires, de vos emails…

Mais parfois, je me sens différente, portée par mes origines, par mon passé, mes influences, toutes ces choses qui font que je suis moi…

Hier, je me suis sentie vivre… J’ai aimé cette journée que je n’ai pas vu passer, j’ai aimé cette journée près des miens et surtout j’ai aimé ce rendez-vous matinal… Lire la suite

Ma vie de maman

le jour où j’ai donné la vie, j’ai donné ma vie…

06/12/2013

-« Je veux un enfant de toi »…

– euh ah bon ? euh de moi ?

-« Je veux un enfant de toi »…

-…

Etre l’élue du coeur de quelqu’un est une chose, être l’élue avec un grand « E » majuscule en est une autre…

Et puis un jour de juin 2010, la décision était mutuellement prise… Exit la pillule !

Comme par magie ou par enchantement une jolie bague est venue se poser sur mon oreiller le 2 juillet suivant pour mon plus grand plaisir…

Nous avions franchi plusieurs caps en simultané… l’une était prête à enfanter (du moins dans son coeur) et l’autre à se laisser passer la corde au cou… Nous nous étions donc bien trouvés…

Cet enfant : Mini Moi était autant désiré que redouté…

J’avais peur que Mini Moi prenne toute la place, j’avais peur de ne pas pouvoir faire face…

J’avais peur de voir mon corps changer, celui-là même que j’ai mis tant d’années à accepter…

J’avais peur de ne pas aimer mon enfant ! Oui, je l’avoue j’ai eu peur de le rejeter !

Les hormones en folie te font parfois péter les plombs, voir le mal partout, te poser des questions que toi seule peut te poser tellement elles sont absurdes…

Je n’avais pas envie d’être enceinte à proprement parler : voir ton ventre « gonfler » et avec lui tes chevilles, tes joues et tes seins…

Et pire que tout HORS DE QUESTION D’ALLAITER ! pouah !!!

J’avais et j’ai tellement d’amour à donner que j’avais peur d’aimer mal mon enfant, de rejeter son père, de devenir négligeante envers lui…

J’avais peur surtout et çà c’est avéré… QUE MINI MOI SOIT LE CENTRE DE TOUTES LES ATTENTIONS !

Préparez vous chers futurs parents… VOUS DEVIENDREZ VITE INVISIBLES et ce sera encore plus vrai aux yeux de vos parents… autrement dit le statut de grands-parents provoque chez certains un besoin d’exclusivité et de possessivité que vous n’auriez jamais soupçonné auparavant !!!

J’ai eu cette chance de pouvoir accueillir notre enfant, MON enfant, MINI MOI moins d’un an plus tard…

Un joli jour de mai… Et de repartir de l’hopital le jour de la fête des mamans…

Je t’épargne les détails, même si je pense y revenir un de ces jours (tiens toi prêt(e) donc !)… mais MINI MOI, MON FILS, était l’incarnation de la perfection. Un chef d’oeuvre, une merveille sur terre, un ange sans ses ailes (mais pas un ange déchu hein !!!)…

Je me souviens avoir dit à ma maman que si je l’avais commandé il aurait été exactement comme çà…

Je ne voulais pas qu’il ait trop de cheveux (idée à la con j’en conviens !), je le voulais grassouillet (c’était une obligation et tant pis pour l’épisio !), qu’il ait de petits pieds, qu’il n’ait pas les mains bleues et enfin et surtout QUE SON NEZ SOIT PARFAIT !

C’est con une future maman, presqu’autant qu’une Bride to be… c’est dire !!!

J’attendais aussi une révélation… une vague d’émotions diverses et variées, j’attendais de me sentir nouvelle, révélée, un être suprême… et RIEN !

Quoi ? Comment ? C’est juste çà être maman ?

Alors oui, être maman a été pour moi une chose naturelle comme si j’avais été l’élue… L’élue de SON petit coeur, tout comme lui était le mien… Etre maman a été une chose normale pour moi, parce qu’innée…

Etre maman c’est avoir des bras juste assez grands pour y accueillir son enfant… Etre maman c’est avoir cet air bienveillant…

Etre maman c’est caler ta respiration sur la sienne pour ne faire qu’un… Etre maman c’est faire ces gestes dont tu te croyais incapable, tellement tu as besoin d’amour toi même…

Etre maman c’est regarder ton fils 100 fois dans son couffin plutôt que 1 000 fois ton reflet dans le miroir…

Etre maman ne m’a pas révélée mais m’a fait prendre conscience que j’avais une place sur cette terre, que j’étais née pour rendre quelqu’un heureux…

Je suis maman et grâce à moi, d’autres gens sont heureux… car je suis comblée tout comme il comble le coeur de tous les membres de notre famille, de nos amis…

Je suis maman et je me sens pousser des ailes… je suis responsable de son bonheur…

Je suis maman et même si j’apprends chaque jour et que parfois je suis dépassée, rien ni personne ne m’enlèvera mon enfant…

Mon Fils, mon Amour, ma Vie… en te donnant la vie, je t’ai donné la mienne… je te consacrerai tout mon temps, je t’accompagnerai chaque jour dans chacun de tes gestes…

Alessandro, cariño mio…